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Les Sables d’Olonne Vendée – Municipales 2020: 7 questions à Claire Legrand




 

 

 

 

Les Sables d’Olonne Vendée – Claire Legrand liste et photo officielle Municipales 2020

 


Le Reporter sablais: Quel est votre parcours?

Claire Legrand: J’ai 55 ans, je suis arrivée aux Sables d’Olonne à l’âge de 14 ans. J’ai effectué mes études secondaires au Lycée bleu. Ensuite j’ai suivi un cursus d’Histoire de l’art et du tourisme à Paris pour devenir Guide conférencière, activité que j’ai exercée durant 15 ans. Après une séparation j’ai élevé seule mes trois enfants et c’est alors que j’ai pris la décision de revenir aux Sables d’Olonne, ville qui me paraissait la plus accueillante dans la situation où je me trouvais, malgré les difficultés d’y trouver un travail et un logement.

LRS: Quel est votre projet sur le plan médical?
CL: Nous ne sommes pas pour le salariat qui ne semble pas être une demande des jeunes médecins. Nous souhaitons coopérer avec les médecins libéraux qui sont sur place, et notre souhait est de s’appuyer sur une Maison multidisciplinaire avec des médecins libéraux en partenariat avec ceux-ci, ce qui permettra de désengorfer les Urgences. Nous souhaitons associer un transport solidaire car désormais les médecins n’effectuent quasiment plus de déplacement à domicile.

LRS: Quel est votre projet sur la circulation, le stationnement et les zones piétonnes ?
CL: On souhaite lancer un Plan mobilité qui fera suite à un audit sur l’ensemble de l’Agglomération.
Transports en commun: Les navettes estivales ont montré tout leur intérêt et ont été appréciés; il faut développer ces mesures avec d’autres lignes. Je suis convaincue que si on propose aux habitants d’autres solution adaptées, ils les accepterons volontiers.

LRS: Et sur le coût des transports?
CL: Ensuite, sur le coût, il faut faire un choix politique; nous ne sommes pas pour une gratuité totale mais pour des tarifs adaptés en faveur des jeunes, des personnes handicapées et pour les faibles revenus.
Stationnement: L’objectif est de réguler le stationnement et d’élargir les zones bleues. On cherchera aussi à récupérer des parkings gérés aujourd’hui par Vinci.
Voitures: L’objectif est d’avoir le moins possible de voitures en centre ville. On souhaite limiter l’utilisation des voitures en Centre ville toute l’année et donc y compris sur le Remblai, sauf bien sûr pour les riverains et les livraisons, après la mise en place d’autres solutions de mobilité.

LRS: Quel est votre projet sur le plan universitaire, à propos du numérique ?
CL: Notre projet comprend un Campus numérique Live sur écrans interposés avec l’accompagnement de tuteurs; cela existe déjà dans certaines villes françaises. Cela devrait permettre aux jeunes sablais de rester vivre sur place. Parallèlement, nous souhaitons accueillir des annexes universitaires avec la création de résidences dédiées exclusivement au logement des étudiants.

LRS: Quel est votre projet sur le plan Tourisme et Economie ?
CL: Il faut équilibrer, allonger la saison sur ses ailes (printemps, automne). L’idéal serait de déplacer des événements sur les périodes qui ne sont pas déjà chargées et donc éviter les pics y compris les ponts. On souhaite aussi mettre en avant une offre touristique différente s’appuyant sur le tourisme culturel et gastronomique, par exemple.
Nous regrettons également que les différentes animations, les événements, ne soient pas proposés sur l’ensemble des deux mois d’été (1er juillet au 31 août) afin que certaines touristes ne soient pas défavorisés par rapport à d’autres.

LRS: Des idées spécifiques propres à l’environnement, à la végétalisation, à l’alimentation ?
CL: Le développement durable, c’est une façon de penser et d’être, et non simplement une série de mesures. Cela signifie que l’on doit penser développement durable en permanence, pour ses achats, pour des fournitures, dans la vie courante…
Nous sommes favorables à la mise en place d’un Plan Vert avec un maillage vert (et non un Plan forêt autour d’une ville bétonnée). Nous mettrons en place l’exigence d’une construction verte pour tout espace collectif avec des squares, des jardins partagés etc…; des liaisons douces seront créées entre tous ces points sous la forme d’un maillage vert.
Concernant l’alimentation, l’objectif est le circuit court bio local.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

 

 

 

 




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