Les Sables-d’Olonne Vendée. Le soleil s’est invité à l’inauguration de la Promenade Philippe de Villiers

Les Sables-d’Olonne Vendée. Le soleil s’est invité à l’inauguration de la Promenade Philippe de Villiers
A l’instant même, la plaque de la Promenade Philippe de Villiers vient d’être dévoilée.
Etonnant comme une expression sur une photo peut être totalement contradictoire avec la réalité.
Philippe de Villiers paraît ci-dessus dubitatif…
Que peut-il bien penser à cet instant précis ? Nous ne chercherons pas à extrapoler, le risque de se tromper est trop grand.
Ce qui est sûr, c’est que dans les discours qui suivront, dans le comportement du public – certes pour la grande majorité acquis à sa cause – il y eut unanimité.
Répétons le une fois encore puisque c’est nécessaire. Il ne s’agissait pas de politique, et donc l’unanimité s’est portée sur une seule considération : Philippe de Villiers avait sauvé le Vendée Globe à une époque délicate, et c’est pour cela essentiellement que le maire des Sables-d’Olonne avait pris l’initiative – dans le cadre du 10ème anniversaire du Vendée Globe – de faire apposer son nom sur une plaque en émail, comme il l’avait fait auparavant pour le fondateur du Vendée Globe, Philippe Jeantot, avec une rue à Port-Olona.
Pas un brin de politique ! Il ne fut question que du Vendée Globe.
Sauf au détour d’une référence monétaire aux (anciens) Francs, Philippe de Villiers ne pouvant s’empêcher de rappeler que la France était alors « souveraine »…
Deux discours furent prononcés avant l’intervention de Philippe de Villiers.
Le maire, Yannick Moreau, rappela des faits historiques, et son premier entretien avec Philippe de Villiers alors Président du Conseil général de la Vendée. A cette époque, Yannick Moreau souhaitait devenir avocat d’affaires, et cette rencontre fut décisive pour la suite de la carrière de l’actuel maire des Sables-d’Olonne.
L’entretien fut très équilibré ! Philippe de Villiers parla durant 59 minutes et Yannick Moreau eut droit à environ 1 minute…. Philippe se leva au bout d’une heure et fit comprendre à Yannick Moreau qu’il embarquait avec lui. La suite vous la connaissez.
Le discours de Yannick Moreau fut marqué par plusieurs anecdotes marrantes qui firent rire la salle (vous les découvrirez prochainement dans nos vidéos).
Ce fut ensuite le tour d’Alain Leboeuf. Fier d’être devenu le président du Conseil départemental après Philippe de Villiers, Bruno Retailleau et Yves Auvinet.
Philippe de Villiers avait bien connu son père durant les années fastes et créatives du département.
En tant que président, Alain Leboeuf ne pouvait se limiter à la seule approche du Vendée Globe. Il lui fallait revenir à la gestion départementale de Philippe de Villiers. L’énumération fut longue tant Alain Leboeuf voulait rappeler toutes les réalisations de Philippe de Villiers. Là aussi, il ne fut pas question directement de politique mais bien de réalisations pour la Vendée, pour les Vendéens, même si intrinséquement on ne peut nier l’immixion de cet incontournable politique dès lors qu’il s’agit de prises de décisions.
Alain Leboeuf voue une admiration certaine pour Philippe de Villiers. Cela transparaissait nettement dans son discours.
Ensuite, est intervenu Philippe de Villiers.
Son visage était rayonnant, plus du tout celui qui semblait dubitatif. On le serait à moins après les éloges reçus. Bien sûr, il raconta ses péripéties, l’histoire de la création du Vendée Globe avec Philippe Jeantot, le Boc Challenge, les problèmes de survie du Vendée Globe, les financements par le département, et tant d’autres choses.
Lui aussi appuya parfois son discours sur le côté humoristique. Il en vint, bien sûr, aux positions différenciées existantes à propos des hommages du vivant d’une personne ou après sa mort.
Il s’est félicité finalement que cet hommage lui soit rendu avant sa mort, car,dit-il, après celle-ci la plaque en émail à son nom serait toujours présente mais muette !
Et d’être là, encore vivant, cela lui permet de dire l’important, de raconter les faits, d’inscrire dans le marbre ses vérités. Après il sera trop tard.
Il fit signe, en guise de reconnaissance, à tous ceux qui étaient dans la salle et qui avaient autrefois travaillé avec lui au Conseil général, avec une mention pour Jean-François Dejean qui travailla à son cabinet et qu’il fit monter sur le podium près de lui.
Alors aujourd’hui, Philippe de Villiers voulait raconter la véritable histoire de la création du Vendée Globe, prétextant que la Presse ne s’était vraiment jamais intéressée à celle-ci. Qu’il se rassure, Le Reporter sablais a déjà dû entrendre, de sa bouche, au moins une dizaine de fois l’histoire de ce qui fait désormais la renommée de la Ville des Sables-d’Olonne et de la Vendée.
Pour clôturer son intervention, Philippe de Villiers fit plusieurs fois référence à l’avenir, l’avenir pour les jeunes, l’avenir pour les Vendéens. Comme une sorte de message de transmission.
Une manière de mettre en garde sur le destin, tout en montrant son amour incommensurable pour la Vendée.
Et, il ne pouvait pas finir sans faire référence au double coeur vendéen, un double coeur qui, rappela-t-il est toujours présent sur les voiles des Imoca du Vendée Globe.
Un tonnerre d’applaudissement acheva la cérémonie.
Le dos à la mer, la plaque en émail au nom de Philippe de Villiers est désormais fixée pour l’éternité comme un symbole de la force du Vendée Globe.
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
lereportersablais@gmail.com