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Les Sables-d’Olonne Vendée. Le discours très vendéen d’Eric Zemmour

 




 

Bravo mon cher Philippe pour ce que tu as fait, conçu, réalisé, défendu, développé et finalement transmis si magnifiquement, avec tant de générosité et de panache.

Je vais vous le dire mes chers amis : s’il y avait un Philippe de Villiers par région, la France serait sauvée !

Je m’attendais à un accueil chaleureux en Vendée, mais pas à ce point !

J’attendais avec impatience que la campagne électorale m’amène jusqu’ici, jusqu’à vous, sur ces terres vendéennes gorgées d’Histoire ! Je vais même vous faire un aveu : je me sens à l’aise ici, j’ai comme un sentiment familier d’arriver en terre amie !

J’avais hâte de venir sur cette terre dynamique, exportatrice, créatrice de richesse et de savoir-faire. J’avais aussi hâte de venir sur cette terre pleine de souvenirs !

Très tôt, la Vendée a eu une place à part dans mon imaginaire. Et ce, même avant que

Philipe de Villiers ne devienne mon ami !

Dans ma mémoire de jeune garçon de la banlieue parisienne, se bousculaient des noms de soldats, des noms de villes, des noms de victoires et des noms de défaites : Charette, La Rochejaquelein, Cathelineau… Les batailles de Nantes, de Cholet, des Sables-d’Olonne…

La Vendée, ou plutôt les Vendées ! Car je découvrais au même moment que le récit n’était pas le même si je lisais Bainville le monarchiste de cœur, Michelet le Républicain de raison ou Castelot le bonapartiste de passion !

Dans « Quatrevingt-Treize », Victor Hugo écrivait « La Vendée ne peut être complètement expliquée que si la légende complète l’Histoire ».

© Photo: Communication Zemmour – Les Sables d’Olonne Vendée

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Je crois que c’est ça qui m’a tout de suite plu avec la Vendée : c’est sa dimension à la fois épique, historique et fondamentalement insaisissable.

Le pardon de Bonchamps au seuil de sa mort, Charette affrontant son exécution avec panache, Cadoudal s’opposant à Bonaparte… C’est bien simple : la Vendée, c’est un panthéon de géants et de héros !

Victor Hugo avait raison : il y a une dimension sensible dans l’Histoire vendéenne qui ne se retrouve nulle part ailleurs. Elle ne peut laisser personne indifférent et laisse toujours une place au mythe.

La Vendée pourrait nourrir notre cinéma français en récits épiques, si celui-ci daignait s’intéresser un peu plus à l’Histoire de France, au lieu de nous proposer des films d’auteur sur les migrants veganes transgenres !

Le plus important, c’est le patriotisme de la Vendée, envers et contre tout. Malgré les cicatrices de l’Histoire laissées par la tourmente révolutionnaire, les Vendéens n’ont jamais failli dans leur attachement à la France !

Nous pouvons le dire, la Vendée a toujours mis la France au-dessus de tout. Je pense évidemment à la Première Guerre mondiale, pendant laquelle les Vendéens ont laissé un souvenir exemplaire sur le champ de bataille.

Tout le problème de notre classe politique, c’est qu’elle ne connait plus l’Histoire de France.

Et qu’est-ce qu’un président de la République qui ne connaitrait pas l’Histoire de France ? Comment comprendre ce qui nous arrive, et comment deviner l’avenir, si on ne connait pas le passé ?

Je parle des traces du passé, des cicatrices de l’Histoire, de la marque des souvenirs… Certains journalistes m’ont parfois reproché de parler un peu trop d’Histoire dans cette campagne. Ils ont raison : la France et son histoire sont mes passions !

 

 

Dans ma conception de la politique, on ne s’engage pas seulement pour les électeurs. On s’engage aussi pour les Français qui nous ont légué cette lourde responsabilité. On s’engage aussi pour les prochaines générations.

Nous sommes les simples maillons d’une chaîne qui nous dépasse, au service d’une patrie charnelle, vivante, humaine, enracinée et héritée. Dans cette perspective, connaître l’Histoire, c’est respecter les Français et respecter la France.

Ce sont les soubresauts de l’Histoire qui ont appris aux Vendéens à se prendre systématiquement en main pour forger leur destin.

Une chose est sûre : ce sont bien les épisodes du passé qui ont probablement laissé ici, en Vendée, cette culture si particulière, cette habitude de ne plus rien attendre de Paris et de l’Etat.

Un miracle rendu possible par ce tissu économique de petites et moyennes entreprises, dans l’agriculture, l’industrie et les services. Des entreprises souvent familiales, enracinées, performantes et exportatrices.

Ce miracle, c’est ce taux de chômage incroyablement bas à l’échelle du pays : 6 % dans le département, et même 4,1 % aux Herbiers, record national !

La Vendée a toujours été porteuse d’un certain état d’esprit : une culture de l’audace, de l’innovation et de l’entrepreneuriat qui est unique en dans notre pays et qui fait aujourd’hui « le miracle vendéen ».

Je ne les cite pas tous, mais tous témoignent d’une densité de réussites et de succès qui est proprement unique en France et en Europe.

La Vendée, ce sont aussi de grands groupes : les géants de l’agroalimentaire Sodebo et Fleury-Michon, la compagnie aérienne Air Caraïbes, les vérandas Akena…

La Vendée, c’est ce secteur agricole moderne, efficace et familial, centré sur les labels de qualité et adossé à une industrie agroalimentaire locale.

La Vendée, ce sont aussi ces pôles d’attractivité économique répartis sur tout le territoire, qui soutiennent votre formidable secteur industriel, qui va de la métallurgie à la construction navale et de la mode à la plasturgie.

En Vendée, 31% des emplois sont des emplois industriels, contre 13% sur l’ensemble de la France. La Vendée, c’est une véritable leçon à ciel ouvert en matière d’économie, en matière d’aménagement du territoire, en matière de réindustrialisation.

La Vendée, c’est l’antithèse de tout ce qu’ont fait nos élites parisiennes depuis 40 ans : pas de désindustrialisation, pas de délocalisation, pas de métropolisation, pas d’immigration !

Désormais, la Vendée rayonne dans le monde entier : le Vendée Globe est devenu une légende chez tous les marins, chez tous les amoureux de la voile, chez tous les enfants qui rêvent de grand large.

La Vendée rayonne aussi grâce à l’incontournable,  l’inévitable, l’immanquable… Puy du Fou !  Probablement l’une des plus belles réussites française de ces dernières années et qui rend fier tous nos compatriotes, quelles que soient leurs opinions politiques.

Il y a quelques années, Emmanuel Macron était venu au Puy du Fou. Si vous voulez mon avis, il faut l’inviter à nouveau, car il aurait bien besoin de quelques leçons supplémentaires sur l’Histoire de France !

Rayonnement culturel, réussite industrielle, performance agricole : la Vendée a relevé tous les défis. Vous êtes un véritable modèle, dans cette terre historique de la droite française.

Cette droite qui refuse de parler comme la gauche. Cette droite qui refuse de se compromettre avec le centre ! Cette droite qui ne cherche pas à se faire accepter par les bien-pensants, mais qui cherche à gagner pour la France.

Entre la « centriste techno » et le « centriste bobo », entre celle qui fait de l’islam « une religion française » et celui qui affirme qu’il n’y a « pas de culture française ».

J’offre une caisse de cidre à celui qui me trouve une véritable différence de fond entre Valérie Pécresse et Emmanuel Macron !

Valérie Pécresse tente aujourd’hui de singer Nicolas Sarkozy. Alors madame Pécresse nous sort le karcher de son sac à malices. Mais non, madame Pécresse, le karcher, on nous a déjà fait le coup, il va falloir trouver mieux !

Assez de fausses promesses, la sécurité n’est pas un slogan pour centristes en mal de crédibilité. La sécurité, seule la vraie droite pourra l’offrir aux Français. Celle que vous, ici, vous incarnez, et celle que je rassemble !

Ce n’est pas pour rien que madame Pécresse refuse de débattre avec moi. Elle a peur que les électeurs de LR découvrent son vrai visage, celui qu’elle s’efforce de dissimuler : celui d’une vraie centriste et d’une vraie conformiste.

« Pour eux, la Patrie n’est qu’une idée, pour nous, elle est une terre. Ils l’ont dans le cerveau, nous l’avons sous les pieds. »

Ces mots, vous les connaissez certainement, ce sont ceux de Charette. Et aujourd’hui encore, ils résonnent plus que jamais.

C’est tout l’enjeu de la prochaine présidentielle : entre ceux pour qui la France est une réalité tangible, sensible, presque charnelle et ceux pour qui la France n’est désormais qu’un concept vague, une simple abstraction vouée à s’adapter pour mieux disparaître.

Ce sont ces gloires de nos anciens et nos réussites à venir. Pour eux, c’est une idée hors-sol qu’ils veulent pouvoir modifier, transposer et déformer à leur guise.

La Patrie pour nous ce sont ces monuments, ces églises et ces statues, ce sont ces paysages et ces villages, ces esprits du passé et ces souvenirs qu’on refuse d’oublier.

« Pour détruire un peuple, il faut détruire ses racines ».

N’oubliez jamais cet avertissement d’Alexandre Soljenitsyne, que vous connaissez si bien, ici, en Vendée.

En voulant détruire l’Histoire de France, c’est la France qu’ils veulent déconstruire. Et en déconstruisant la France, c’est le peuple français qu’ils veulent faire disparaître.

Nous ferons face, nous tiendrons la ligne et nous défendrons la précieuse civilisation qui nous a été transmise. Nous connaissons les enjeux, nous connaissons l’adversaire, nous connaissons ses méthodes !

Je sais que pour cette formidable bataille politique qui nous attend, je pourrais compter sur vous ! Une fois de plus, la France pourra compter sur l’enracinement, la détermination et le courage hors-norme des Vendéens !

Les Vendéens seront à la hauteur de leur réputation,

les Vendéens seront à la hauteur de leur Histoire,

les Vendéens seront à la hauteur de leurs légendes !

Merci à mes amis Philippe de Villiers et Patrick Buisson d’être à mes côtés aujourd’hui. Nous partageons un lien charnel avec la France. Jamais nous ne laisserons notre héritage disparaître.

Quand on est aussi chaleureusement accueilli par Philippe de Villiers et Patrick Buisson, on se sent pleinement chez soi, définitivement : dans la France éternelle.

 

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

 

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