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Les Sables d’Olonne Vendée. Immobilier: où en est-on de la rénovation de la Place de l’Eglise?

 




 

Dossier immobilier de la Place de l’Eglise
C’était il y a un an exactement !
Nous vous avions fait part des avancées notables sur le dossier de la Place de l’Eglise puisqu’après de nombreuses péripéties – depuis 38 ans ! (1982) – le dossier du bâtiment délabré situé Place de l’Eglise était débloqué.
Les devis – valant accord – avaient été signés, et depuis octobre 2019, la charpente et la couverture du bâtiment nouveau (situé à l’arrière entre les rues de la Patrie et Jean Moulin) étaient réalisés.

Le propriétaire – depuis 1982 – de l’immeuble ancien, Jean-Jacques Bonicard – dont la famille est chaumoise depuis plusieurs générations -, avait tenu à rappeler concernant les délais et retards qu’ils n’étaient pas de son propre fait. Systématiquement, disait-il, on tentait de lui faire prendre en charge des dépassements de coûts de travaux divers (pilotis, forage, travaux de démolition, etc….) qui rendaient les prix de la rénovation prohibitifs, retardant donc à chaque fois la finalisation du projet, selon lui. Les dernières estimations datant de 2015 étaient de 601.000€. Elles sont désormais à 785.000€. On sait aussi que pendant plus de 20 ans, une longue procédure judiciaire a eu lieu face à un de ses concurrents ayant surenchéri pour l’achat.

Cliquez sur la photo pour agrandir et voir les détails

Ci-dessus Jean-Jacques Bonicard et Nicolas Chénéchaud

 

Ce qui est prévu
Il est prévu pour le bâtiment ancien, qui date sans doute de 1870 / 1880, une cellule commerciale au rez-de-chaussée (180 m2) et 4 appartements neufs dans les étages, avec ascenseur. Ainsi que deux parkings sur la rue Jean-Moulin.

Où en sont les travaux ?
Depuis, le dossier a pris un peu de retard à cause de la pandémie et des contraintes habituelles (environ 6 mois de retard). C’est le Cabinet d’architectes PAD (Frédéric Periot) qui est en charge de ce dossier avec l’entreprise Billon. Le chantier est quasi finalisé pour l’extérieur (menuiseries, habillages pierre et microgommage).
Ce sont 38 pierres de taille qui ont été changées. La façade a fait l’objet d’un démoussage et d’un microgommage. (Note de la revue: notre estimation de 50.000 € environ pour la façade et 100.000 € environ pour les menuiseries – fenêtres et baies vitrées).
Mais Nicolas Chénéchaud, l’élu chargé de l’Urbanisme, précise: « Oui, on voit encore des traces vertes. Le problème c’est que le bâtiment a été à nu durant 30 ans et donc toutes ces traces vertes font désormais partie intégrante de la pierre. Il aurait fallu changer toutes les pierres ! »
Quant au badigeon situé au-dessus des vitrines du rez-de-chaussée – et qui est peu esthétique à notre sens – , il sera le support des futures enseignes du magasin prévu à cet endroit. Donc, après l’installation des enseignes il ne devrait plus être visible.
« Ce matin même, nous précise Nicolas Chénéchaud, a été validé le projet pour le badigeon actuel avec l’entreprise Billon: celle-ci est chargée de l’éclaicir et de le lisser dans l’attente de l’installation des enseignes. »

 

Le Reporter sablais: Et un support en pierre ou en bois à la place du badigeon ? Une remontée de la vitrine pour être en phase avec la hauteur de la vitrine du Comptoir de la BD, ce serait plus esthétique et pas très compliqué?
Nicolas Chénéchaud:« Ce n’est pas un chantier municipal. Cette hauteur de vitrine et le badigeon support des enseignes, c’est ce qui a été prévu dans le permis de construire. Nous nous sommes employés à débloquer ce dossier, et la Ville fait appliquer le permis de construire » indique Nicolas Chénéchaud. « Le permis a été avalisé ainsi par l’architecte des Bâtiments de France. »

Le Reporter sablais: Où en est-on de l’aménagement intérieur ?
Nicolas Chénéchaud: – « Si le chantier a bien avancé pour l’extérieur, ce qui est très satisfaisant puisque celui-ci était bloqué depuis 30 ans, des échanges sont toujours en cours entre le propriétaire et l’architecte pour la partie intérieure. » 

Le Reporter sablais: Le bâtiment neuf à l’arrière qui est actuellement en parpaings visibles ?
Nicolas Chénéchaud: – « Dans les prochains mois, il sera recouvert d’un enduit. Le contrat concernant ces travaux d’enduit vient d’être signé. »

Le Reporter sablais: – Est-ce que l’architecte des Bâtiments de France suit ce dossier ?
Nicolas Chénéchaud: – « Comme je l’ai dit, le permis de construire a été avalisé par l’architecte des Bâtiments de France. Il peut suivre les travaux, mais surtout c’est à l’achèvement des travaux qu’il valide la conformité ou non de ceux-ci avec le permis. » (Note: l’année dernière, le propriétaire déclarait: « Il a fallu tenir compte les exigences des architectes des Bâtiments de France qui sont rarement en phase avec les exigences techniques ou financières, avec ici l’obligation d’un mariage esthétique entre un bâtiment ancien et un bâtiment neuf à l’arrière »).

 

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

 




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