Photo de UNE : © Martin Viezzer / Groupe Dubreuil Sailing Team Les Sables-d'Olonne Vendée Globe. Sébastien SIMON face à un challenge d'envergure Depuis qu’il a décidé de relever l’incroyable challenge proposé par le groupe Dubreuil, le skipper a participé à quatre transatlantiques dont une 4ème place dans la New-York Vendée Les Sables-d'Olonne. Il est désormais prêt pour se lancer la course mythique du Vendée Globe dont le départ aura lieu le 10 novembre 2024. Sébastien Simon fait état pour vous de son état d’esprit actuel, de sa préparation, de l’implication de son équipe et de son sponsor. Nul doute que, malgré la tension, il ne rêve que de goûter à nouveau à l’euphorie qui précède le départ. Son deuxième départ dans le Vendée Globe. Son état d’esprit « Forcément, on sent que la pression est là. Je vois le village du Vendée Globe prendre forme chaque jour un peu plus, mes rendez-vous s’enchaînent… Même si l’emploi du temps est chargé, j’ai l’impression d’être dans un bon timing, meilleur qu’il y a quatre ans. Il y a beaucoup de sérénité dans l’équipe, ça fait du bien. Et même si le stress est présent, je ressens aussi beaucoup d’enthousiasme ! » Sa dernière navigation avant le départ « Cette semaine, nous allons partir deux nuits en mer. Le but de ces 48 heures, c’est de valider tout ce qui peut l’être. Le bateau est beaucoup plus chargé que lors d’une transatlantique. Il faut vérifier que tout est bien attaché, que le matériel de spare (NDLR : = de rechange) et le réservoir de carburant soient bien fixés… Les conditions devraient être bonnes, ce qui permettra de ne pas trop solliciter le bateau. Ce sera donc aussi et surtout une façon de prendre un maximum de confiance à bord. » Sa préparation express « C’est vrai que nous avons eu à peine plus d’un an pour nous préparer. Nous pouvons être fiers parce que nous sommes partis d’une page blanche, nous avons construit ce projet de A à Z à force de travail et d’énergie. Même si nous avons connu quelques péripéties, nous avons toujours su rebondir en prenant les bonnes options. Désormais, le plus gros de la préparation a déjà été effectué. Il va falloir rester focus et faire preuve d’humilité pour bien aborder le départ. » Son équipe « Tous ceux qui se sont impliqués dans le projet n’ont pas compté leurs heures. C’est une aventure où tout le monde a travaillé dur et c’est grâce à tous leurs efforts que je vais pouvoir partir autour du monde. Notre partenaire, le groupe Dubreuil, a été extrêmement présent. À la fin de la saison 2023, ils nous ont aidés à prendre les bonnes décisions. La famille Dubreuil est passionnée d’aviation, elle sait l’importance de chercher en permanence la bonne solution technique pour avancer. » Son ancrage vendéen « Je suis né ici, j’ai appris à faire de la voile ici aux Sables, donc je suis particulièrement fier d’être associé à un partenaire qui contribue à faire rayonner la Vendée. La fierté est d’autant plus grande que nous avons construit ce projet Vendée Globe de A à Z aux Sables-d’Olonne. Après avoir été pendant huit ans en Bretagne, je ne pouvais pas rêver mieux. » Les particularités de son projet « Ce qui nous distingue des autres, c’est le fait d’avoir une petite équipe qui se veut raisonnable tout en exploitant un bateau de très haute technologie. Vainqueur de The Ocean Race, cet IMOCA est à la fois très pointu tout en étant très polyvalent. En matière d’organisation au sein de l’équipe, il y a beaucoup de polyvalence. Chacun s’entraide en allant un peu au-delà de son corps de métier. Et puis j’essaie aussi de beaucoup m’impliquer, autant sur la technique, la mécanique mais aussi sur tout ce qui touche à l’entreprise. » Les innovations du bord « Afin d’éviter d’être projeté à l’intérieur du bateau, notamment quand je heurte les vagues, plusieurs aménagements ont été réalisés. Avec François Dubreuil, fin connaisseur des avions de chasse, nous avons conçu un siège moulé à mon gabarit. Nous avons beaucoup de chance d’avoir un sponsor qui propose des solutions techniques concrètes. Par ailleurs, nous avons sollicité des pêcheurs locaux afin de fabriquer des filets pour diviser la cellule de vie et amortir les chocs le cas échéant. » Sa gestion des derniers jours avant le départ « J’ai tendance à être tout le temps à fond, tout au long de la journée. J’ai envie de profiter de l’ambiance aux Sables-d’Olonne à la fois comme acteur mais aussi comme spectateur. Je sais qu’il faudra aussi veiller au sommeil. Et puis je vais continuer à faire du sport le soir, de la course à pied ou de la natation. Ça me permet de rester en forme et de m’aérer l’esprit ! » Philippe Brossard-Lotz Le Reporter sablais (avec communication) lereportersablais@gmail.com Article précédent 8 juin 2024 PHOTOS Le skipper Sablais Sébastien Simon, inscrit à la NEW-YORK VENDÉE et candidat au Vendée Globe était présent à New-York sur son Imoca Groupe DUBREUIL. D'abord pour le Show "VENDÉE LIBERTY", le 24 mai 2024 dans la baie de New-York, avec des courses "contre la montre". Puis pour préparer le départ de la New-York / vendée - Les Sables-d'Olonne. L'occasion aussi de prendre de superbes photos devant la statue de la Liberté et devant Manhattan (voir quelques photos ci-dessous). Internationalisation Rappelons que, depuis la dernière édition de la New-York Vendée, l'un des objectifs est l'internationalisation du Vendée Globe, avec la participation de skippers étrangers, en obtenant notamment une couverture médiatique nord-américaine accrue et les retombées mondiales qui en découlent. La "New York Vendée-Les Sables d'Olonne" est censée servir de Cheval de Troie amical afin "d'évangéliser" les Américains aux courses au large en solitaire (les anglo-saxons sont souvent réfractaires en raison de coutumes très ancrées chez eux en faveur des courses comportant de nombreux équipiers). Pic1 - 24 MAI 2024 : L'Imoca Groupe Dubreuil est photographié devant la Statue de la Liberté lors de la course Liberty Race à New York (photo de Mark Lloyd / Alea) Pic2 - 24 MAI 2024 : L'Imoca Groupe Dubreuil est photographié devant la Statue de la Liberté lors de la course Liberty Race à New York (photo de Mark Lloyd / Alea) Pic 3 -24 MAI 2024 : L'Imoca Groupe Dubreuil est photographié devant la Statue de la Liberté lors de la course Liberty Race à New York (photo de Mark Lloyd / Alea) Pic 4 - 24 MAI 2024 : L'Imoca Groupe Dubreuil est photographié devant la Statue de la Liberté lors de la course Liberty Race à New York (photo de Mark Lloyd / Alea) Pic 5 - 24 MAI 2024 : L'Imoca Groupe Dubreuil est photographié devant la Statue de la Liberté lors de la course Liberty Race à New York (photo de Mark Lloyd / Alea) Pic 6 - 24 MAI 2024 : L'Imoca Groupe Dubreuil est photographié devant la Statue de la Liberté lors de la course Liberty Race à New York (photo de Mark Lloyd / Alea) Philippe Brossard-Lotz Le Reporter sablais lereportersablais@gmail.com Un des articles précédant la course NEW-YORK VENDÉE LES SABLES-D'OLONNE 2024 La dernière course qualificative pour le Vendée Globe La 1ère édition de la "New York Vendée-Les Sables d'Olonne" avait eu lieu du 21 mai au 11 juin 2016. La 2ème édition prévue en 2020 n'a pas eu lieu en raison de l'épidémie de Covid. Elle a été transformée en une course Vendée-Arctique. Le départ de la prochaine New-York - Vendée est prévue le 29 mai 2024 à 20h00. Elle sera le dernier galop avant la grande course que tous les skippers rêvent de faire, le Vendée Globe, dont le départ aura lieu le 10 novembre 2024 à..... 13h02. Et aussi, elle est la dernière des courses qualificatives pour le Vendée Globe, apportant même 1,5 mille pour 1 mille parcouru. Une manière de favoriser les participants, ceux qui ont encore besoin d'ajouter des milles à leur quota actuel. Une course qui a l'avantage d'être de la même catégorie que le Vendée Globe, et de permettre ainsi aux skippers de se préparer dans des conditions, non pas identiques mais similaires (au portant) au Vendée Globe, et cela en plus dans des conditions agréables (mois de mai-juin). La course New-York-Vendée-Les Sables d'Olonne permettra ausso aux skippers détenteurs d'un Imoca de nouvelle génération de parachever leur connaissance du bateau et d'en accentuer la maîtrise. Développer des relations partenariales L'objectif de cette course est aussi de favoriser les relations économiques entre New-York et la Vendée. Une manière de conforter, notamment, l'industrie touristique en touchant le grand public dont l'engouement pour les courses au large aux Sables d'Olonne est fort connu. L'arrivée est prévue entre le 7 et le 9 juin 2024 après un parcours de 3200 miles en solitaire. Le record est toujours détenu par Jérémie Beyou, vainqueur 2016, en 9 jours, 16 heures, 57 minutes et 52 secondes. Philippe Brossard-Lotz Le Reporter sablais Article précédent PASSAGE À L’HEURE AMÉRICAINE : NEW YORK VENDÉE - LES SABLES D’OLONNE À 6 mois du départ de sa 10e édition, le Vendée Globe s’offre une parenthèse américaine ! Dernière course de qualification et de sélection pour le tour du monde en solitaire, la New York Vendée - Les Sables d’Olonne, s’élancera dans 15 jours, le 29 mai, à 20h00 heure française. Dernière confrontation avant le Vendée Globe Alors qu’une partie des skippers a déjà rejoint le pays de l’Oncle Sam, l’excitation est à son comble : la dernière course transatlantique suscite un vif engouement sportif. Les marins se lancent dans cette ultime épreuve avant le Vendée Globe pour éprouver leurs montures, tout en cherchant à affirmer leur supériorité vis-à-vis de leurs rivaux. C’est également la dernière chance pour certains de se qualifier et de faire partie des 40 sélectionnés pour la 10e édition du Vendée Globe. 30 marins en quête de records Le 29 mai 2024 à 20h heure française (14h heure locale), au large de New York, ils seront 30 marins à prendre le départ de la New York Vendée, soit deux fois plus que lors de la première édition en 2016. Cette régate transatlantique qui comprend parmi les inscrits de nombreux favoris pour le Vendée Globe du 10 novembre 2024, risque de connaître des records : les vents portants devraient propulser très rapidement les premiers concurrents vers la Vendée… Au vu des progrès technologiques des IMOCA, le temps record de 9j 16h 57min 52s établi par Jérémie Beyou en 2016 pourrait être battu ! La Vendée s’illustre outre-Atlantique Au-delà du sport, cette aventure représente une formidable opportunité pour la Vendée de rayonner à l’international et de favoriser les échanges économiques avec les États-Unis. « Au-delà des aspects sportifs, qui sont majeurs à quelques mois du Vendée Globe, la course offre une opportunité précieuse de renforcer les liens entre notre territoire, nos entrepreneurs vendéens et les États-Unis » explique Alain Leboeuf, président de la New York Vendée, du Vendée Globe et du Département de la Vendée. En effet, les partenaires de la course et les sponsors de bateaux profitent de l’événement pour consolider leur présence outre-Atlantique. En marge de la course, un show exceptionnel a été conçu pour répondre à cet objectif : la Vendée Liberty. Cette course de vitesse sous forme de parcours contre la montre se disputera le 24 mai en baie de Manhattan. Pour les partenaires, réunis à Governors Island pour l’occasion, ce temps fort est une opportunité unique de nouer de nouvelles relations commerciales. L’océan : le fil conducteur La New York Vendée s’inscrit dans la lignée du Vendée Globe et de sa feuille de route environnementale notamment axée sur la protection des Océans. Afin de minimiser les risques de collision entre les IMOCA et la mégafaune marine, des Zones de Protection de la Biodiversité (ZPB) ont été établies le long du parcours. Ces zones, identifiées comme des lieux capitaux pour la reproduction et l'alimentation des cétacés, ont été déterminées par l'organisation à la suite des études menées avec le consortium Share The Ocean, soutenu par le Fonds de dotation du Vendée Globe. Leur délimitation s'appuie sur des critères scientifiques, des analyses statistiques et des incidents de collision documentés. Le départ de la course, pour ces mêmes raisons et pour des raisons de sécurité liées au trafic maritime dense aux abords de New York et à la préservation des baleines, sera donné à 80 milles des côtes. Les skippers se rendront sur la zone de départ à vitesse réduite. Philippe Brossard-Lotz Le Reporter sablais