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Les Sables-d’Olonne Vendée Globe. Découvrez le classement des Skippers le mercredi 13 nov 2024 à 11h


Les Sables-d’Olonne Vendée Globe. mercredi 13 nov 2024 à 11h.

Yoann Richomme (Paprec Arkéa) est désormais en tête, avec Charlie Dalin (Macif) en embuscade.
Sam Goodchild tient la 3ème place du podium.
Jérémie Beyou reste bien placé à la 4ème place.
Quant au Sablais, Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), il s’est légèrement écarté de la route prise par les leaders, en toute logique car face aux côtes marocaines l’objectif est d’aller plus à l’Ouest ; il est désormais à la 9ème place, à 82 milles du leader.

Classement de la Course et Carte
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Nuit du 12 au 13 novembre 2024
La flotte du Vendée Globe s’est lancée tout schuss dans une grande descente le long des côtes portugaises, dans un vent encore soutenu. Non sans quelques frissons au passage !
Après les grandes cogitations du Cap Finisterre, la troisième nuit des solitaires a eu le mérite de leur faire se poser un peu moins de questions !
La feuille de route était claire : une descente au portant, poussée par un alizé portugais puissant, tout en commençant à mettre un peu d’Ouest dans son cap pour anticiper le coup d’après, car le Vendée Globe se joue rarement par la côte marocaine !
Les leaders de la flotte l’ont d’ailleurs bien compris, à commencer par le très inspiré Yoann Richomme (Paprec Arkea) qui, à la faveur d’un recalage occidental mardi matin, a ravi dans la nuit la première place à Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) et Sam Goodchild (VULNERABLE), désormais au coude-à-coude.

La “petite plaisanterie” de Nicolas Lunven
Derrière, les chevaux sont aussi lâchés à bord de Bureau Vallée (Louis Burton) et Maître CoQ V (Yannick Bestaven), qui se sont livrés un intense duel au coucher du soleil, avant de se séparer en bons termes !
Plein gaz aussi pour HOLCIM-PRB, le plus rapide de la flotte avec 23,7 nœuds de moyenne en début de nuit ! Seul sur son côté du plan d’eau, le skipper Nicolas Lunven revient sur son placement atypique :
J’ai choisi une option un peu différente pour le passage du Cap Finisterre, globalement je pense que ça va me faire perdre un peu. C’est un peu con, mais je ne voulais vraiment pas prendre de risque ! J’ai fait une option plus sage mais un peu perdante !

Une légère frustration qui s’explique aussi par « une petite plaisanterie qui a duré quelques heures », relate le marin breton. « J’ai un « bout » qui s’est pris sous le palonnier de safran tribord et donc ça a fait déchausser le palonnier de son logement, ça l’a un peu arraché. Je m’en suis rendu compte assez vite parce que, tout de suite, le bateau n’était plus barrable… ça m’a valu d’ailleurs un petit départ au tas, mais comme le safran tribord n’était plus opérationnel j’ai mis un peu de temps à récupérer la situation ! »
Après avoir sorti la caisse à outils, Nicolas Lunven s’est donc retrouvé, voiles roulées et bateau arrêté, « à califourchon sur le tableau arrière, c’était pas le plus confortable parce qu’il y avait quand même 20-25 nœuds et un peu de mer ! »

Les petits bobos s’accumulent
D’autant que le vent continue de souffler fort sur la flotte. Un spi dans l’eau pour Guirec Soudée (Freelance. com), ou encore des soucis de lazy jacks, ces précieux cordages qui permettent de maintenir en place la grand-voile,  pour Denis Van Weynbergh (D’Ieteren Group).

Isabelle Joschke au milieu de la nuit
Ce début de Vendée Globe n’a pas été facile facile à bord de MASCF, j’ai eu un peu l’impression de faire plein de choses, mais pas ce qu’il fallait !
En gros, j’étais dessus tout le temps, mais plutôt en me compliquant les choses au lieu de les simplifier !
Ça m’épuisait et du coup je ne naviguais pas vite… Je me rends vraiment compte que c’est ce truc des premiers jours de Vendée Globe que déjà la dernière fois j’avais trouvé impressionnant. Il y a quelque chose de tellement différent par rapport à une transat qu’il y a forcément un moment d’adaptation !
J’ai besoin de me mettre au rythme de cette course qui est très particulier, et clairement pour l’instant je suis passée à côté… C’est un peu frustrant !
Mais, toujours aussi philosophe, la navigatrice franco-allemande, dont une voile déchirée l’a obligée à une périlleuse opération de sécurisation, réussissait à positiver :
«
Malgré tout ça, je suis super contente d’être là ! C’est pas du tout comme il y a quatre ans où j’étais beaucoup plus stressée à l’idée de tout ce qui pouvait se passer derrière, je suis quand même beaucoup plus cool ! Et surtout je sais que la route est encore longue ! »

Et cette route, qui prendre bientôt la direction des Canaries à la recherche des alizés, devrait être progressivement un peu moins ventée.
De quoi, enfin, grappiller un peu de repos, pour mieux repartir au combat !


Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

(avec communication)

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