*Les Sables-d'Olonne*NEWS*NEWS Littoral*NEWS VendéePays-de-la-LoireVendéeVendée

Emmanuel Macron aux Sables-d’Olonne Vendée Lycées professionnels: les points forts de son intervention

 

Emmanuel Macron aux Sables-d’Olonne Vendée Lycées professionnels: les points forts de son intervention

 

Intervention du Président de la République, Emmanuel MACRON

Lycée Tabarly
Nous avons vu avec les ministres beaucoup d’enthousiasme et on sent des élèves et des professeurs heureux d’être là. Je le dis, et je pense qu’après quelques heures, ça ne peut être du chiqué ni totalement fabriqué. Donc merci beaucoup.

Visite du Lycée Tabarly aux Sables-d’Olonne Vendée – 13 septembre 2022

.
Elus

Merci Monsieur le maire, je suis heureux de retrouver la commune dans des temps, on le disait, plus heureux qu’il y a quelques années. Et je veux remercier l’ensemble des élus et parlementaires présents, les maires aussi du département qui sont là, et je remercie le département et la région, merci Madame la présidente, parce qu’on est dans un lieu dans lequel la région contribue grandement.

Et je veux souligner ce point. Nos régions sont très investies dans nos lycées et tout particulièrement dans le lycée professionnel. Et vous avez vu tout à l’heure d’ailleurs des chefs d’atelier enseignants qui vous remerciaient pour les investissements faits, je vous remercie aussi de ce partenariat et de cette action qui est très importante.

Au fond, si nous sommes là avec les ministres, c’est pour partager peut-être quelques convictions et constats.

1/3 des lycéens en Lycée professionnel
Le lycée professionnel, on en parle très rarement, trop rarement, dans nos débats. Or, c’est à peu près un tiers des lycéens. C’est donc un énorme sujet dans la vie de la nation et de notre jeunesse, énorme.
Et vous l’avez très bien décrit, trop souvent, ça a été ou stigmatisé, ou vu comme une filière qui n’était pas forcément choisie.
Or, si on s’organise bien, ça peut tout à fait être le fruit de choix, (…) un choix de vie, un choix de métier.
On peut aussi permettre à beaucoup de jeunes de choisir (leur) formation.

Simplement aujourd’hui, la difficulté que nous rencontrons, c’est d’abord qu’il y a cette image qu’il faut absolument qu’on arrive à complètement revisiter. Et je trouve que votre lycée, par l’image qu’il donne, l’énergie qu’il y a, l’association avec les entreprises, on a vu l’engagement du tissu entrepreneurial et industriel de la région pour nous aider à le changer.


Lycées professionnels et inégalités sociales

Ensuite, quand on regarde les chiffres, le lycée professionnel reproduit trop les inégalités sociales. Il faut qu’on le regarde en face ce problème, c’est-à-dire qu’il y a beaucoup plus, en moyenne, de fils et filles d’ouvriers dans les lycées professionnels que dans le reste de l’Education nationale. Et ça, ça montre plutôt que notre système reproduit les situations de départ et ne rebat pas assez les cartes, ça ne doit pas être une fatalité.

Trop peu de lycéens accèdent à leur choix
On a par ailleurs un vrai problème, et à cet égard votre lycée n’est pas totalement représentatif de la réalité des lycées professionnels de notre pays partout. Quand on regarde les débouchés, on a trop peu de nos lycéens qui accèdent à des emplois ou à des formations post-bac qu’ils choisissent.
Beaucoup moins choisissent des formations post-bac qu’ailleurs, et il y en a encore beaucoup trop qui, les choisissant, ne vont pas y être sélectionnés ou, quand ils seront sélectionnés, ne vont pas y réussir. Ça, c’est l’état dont on part. Ce n’est la faute de personne, c’est la faute de la mauvaise organisation collective. Et si on ne la regarde pas en face, il n’y a aucune chance qu’on la règle parce qu’à côté de ça, quand les choses sont bien organisées, que l’on sait changer la culture et qu’on a tous les acteurs du terrain qui s’engagent, vous en êtes l’exemple vivant, ça marche.

Visite du Lycée Tabarly aux Sables-d’Olonne Vendée par Emmanuel Macron – 13 septembre 2022

.
Comment mieux orienter ?

Donc nous, notre défi collectif, c’est comment on fait au fond pour que les belles histoires qui ont été décrites aujourd’hui, on puisse les généraliser, et réussir à transformer ce qu’est le lycée professionnel dont on a besoin pour la vie du pays. Ça ne concerne pas que le lycée pro, mais ça s’articule avec une réforme importante que porte le ministre, c’est comment on oriente mieux.
Et orienter n’est pas un gros mot, et contrairement à ce que j’ai entendu dans les débats qu’on a pu avoir il y a quelques mois où quand j’ai dit on va mieux orienter dès la 5e, on a dit : « Horreur ! On va enlever les élèves du collège pour les faire travailler dès la 5e, c’est tout l’inverse. Il faut mieux informer les élèves et les familles pour qu’ils choisissent mieux plus tard.
Mais aujourd’hui, quelle est la situation ? On a trop de familles qui à la fin de la 3e, on leur dit « hop ! hop ! hop! Dans la voie académique! ». Ce n’est pas une bonne chose.
On les pousse vers des filières professionnelles, de manière « subie ». On les a trop peu informés et je ne parle pas de tous nos élèves, y compris dans le lycée général qui parfois avec leurs familles, se trouvent devant Parcoursup qui a amélioré les choses — on l’a oublié par rapport à APB.

Mieux informer plus tôt
Mais il n’y a aucun logiciel, aucun système qui aidera à choisir quand on est face à ce vertige, qu’on n’a pas de réseau, qu’on n’a pas été bien informé et on se dit : mais qu’est-ce que je dois choisir pour mon enfant ? Qu’est-ce qu’il va choisir ?
Tout ça, il y a une réponse (…), c’est de mieux informer plus tôt. Ce qu’on veut lancer, c’est – dès la 5e – d’avoir des journées professionnelles et c’est là où on va avoir besoin de vous, nos entreprises, avec nos élus et les régions, les départements, les communes qui vont jouer un rôle clé, c’est qu’elles rentrent dans l’école – en l’espèce dans le collège – et qu’elles viennent apprendre à nos jeunes collégiens, ce faisant, à leurs familles, à leurs enseignants, quelle est la réalité de la vie professionnelle, des besoins et des métiers.

Améliorer l’orientation
Parce ce que beaucoup de nos jeunes ne savent pas ce que sont les métiers, ne savent pas ce qu’il y a juste à côté d’eux, des opportunités. Donc ça, c’est ce qu’on veut pouvoir faire dès la 5e et généraliser des initiatives comme la 3e, qui permet aussi d’améliorer l’orientation et de mieux préparer la suite. Pour moi, ça, c’est le premier pilier de cette réforme.

Tordre le cou à une idée reçue
Le deuxième, c’est au fond de tordre le cou à une idée reçue. Nous adorons les débats doctrinaux. Parfois, on les adore trop. Et au fond, on devrait toujours être sommés de choisir entre les savoirs fondamentaux et se préparer à avoir un métier. Moi, je revendique qu’on a le droit de faire les deux en même temps et c’est d’ailleurs la vocation de l’école.
L’école, ce n’est pas — et c’est vrai aussi pour le lycée pro — simplement former quelqu’un à des besoins immédiats et un besoin professionnel.
Parce que si c’est ça, le jour où il y a une catastrophe industrielle dans une région et qu’on n’a pas les savoirs fondamentaux, on ne peut pas se réorienter, se reformer dans sa vie. Ce serait une vue complètement court-termiste.
Et l’école, ce n’est pas simplement non plus former des citoyens qui apprendraient des valeurs et des savoirs qui n’ont rien à voir avec la vie professionnelle. Parce que ce serait une drôle d’école que celle qui ne déboucherait que sur de la non-activité. Il faut faire les deux. Et donc oui, le rôle de l’école, c’est d’inculquer les savoirs fondamentaux, de les transmettre, de former l’esprit critique — vous avez employé cette formule, et j’y adhère — je dirais dans le même temps de donner de la confiance à nos élèves et de permettre de préparer à des métiers.
C’est comme ça qu’on fait des citoyennes et des citoyens. Et c’est tout ça en même temps. Et c’est vrai pour l’école, le collège, le lycée, le lycée pro. Et moi, je n’ai pas envie de choisir et je n’ai pas envie qu’on nous oblige à choisir. Ce sont ces deux principes qui vont nous conduire à faire la réforme. Ce qui veut dire qu’on doit améliorer nos chiffres, améliorer notre orientation, mais faire aussi qu’on ait des élèves qui aient encore mieux intégrés les savoirs fondamentaux dont ils ont besoin quand ils sont en lycée pro et évidemment, soient encore mieux préparés à la vie professionnelle et aux besoins de la vie professionnelle.


Revoir la Carte de nos formations

Ce faisant, le chantier de la réforme du lycée pro qu’on va lancer va d’abord nous conduire, ce sera un travail qu’on va faire main dans la main avec les régions et les rectorats qui vont avoir une très grosse responsabilité, on va devoir revoir la carte de nos formations. Parce que là, c’est l’appartement témoin aujourd’hui. C’est souvent comme ça dans un déplacement du Président de la République, pour vous dire les choses.
Mais vous avez des formations que j’ai pu voir, que vous avez décrites, elles correspondent au tissu d’activités du bassin d’emploi et c’est parfait. Et vous avez des jeunes qui sont exposés aux métiers nautiques dont c’est la passion. Ils vont pouvoir faire ça. Vous avez un tissu encore de PME et d’ETI dans le secteur automobile. Certains y vont. Vous avez des besoins dans la menuiserie qui ont des liens avec le nautique, vous avez des entrepreneurs… C’est pour ça que ça marche parce que les formations qui sont ouvertes ici correspondent aux besoins. Et donc c’est pour ça que vos jeunes trouvent des maîtres de stage et des entreprises et derrière des débouchés.
Sauf que ce n’est pas vrai partout. Et nous avons aujourd’hui dans notre pays — il faut qu’on ait l’honnêteté, il faut le faire de manière extrêmement lucide, apaisée et bienveillante, mais il faut qu’on regarde formation par formation dans nos régions et qu’on se dise : il y a des formations où depuis plusieurs années les jeunes qui sortent de telle filière, ont énormément de mal à trouver un emploi, voire n’en trouvent quasiment plus. Ça veut dire que ces formations ne correspondent plus à des besoins. Et donc, là-dessus, il faut avoir le courage de dire : on va les revoir, on va donc être amené à fermer certaines formations, mais à en ouvrir d’autres parce qu’à l’inverse, on a des besoins; vous avez parlé de l’évolution de vos métiers. On sait qu’on manque de formation.

On n’a pas assez changé le système de formation
On a parlé avec la Ministre dans les métiers de la rénovation thermique qu’on est en train de développer si fortement, on a besoin de métier. Dans la chaudronnerie, je trouve que vous en avez là. On en a énormément besoin dans les métiers de la mobilité, de l’hydrogène, on en a besoin. Et vous avez dit une chose qui est très juste et qui est un peu un des paradoxes des choix qu’on a fait ces dernières années, c’est qu’on a beaucoup mis sur la formation continue, sur la formation des demandeurs d’emploi. On va continuer de le faire, mais on n’a pas assez changé le système sur la formation de nos jeunes.
Sur ces nouveaux besoins de la nation et les filières professionnelles qui ont ces besoins que j’évoque, on n’a pas assez changé l’offre qui existe dans nos lycées pros. Et donc là-dessus, on va devoir reformer nos enseignements. Mais donc, on va regarder la carte des besoins et on va adapter ensuite notre offre.

S’appuyer sur des professeurs associés
Cela signifie former, accompagner des enseignants et des professeurs pour se réorienter vers ces filières s’ils le peuvent, avoir aussi des professeurs associés qu’on va associer justement à cette réforme pour nous aider à injecter, si je puis dire, leurs compétences dans le lycée professionnel parce qu’on en a besoin. On a besoin d’eux parfois pour quelques années, pour nous aider à aller vers ces nouveaux métiers.

Visite du Lycée Tabarly aux Sables-d’Olonne Vendée par Emmanuel Macron – 13 septembre 2022

.
On a besoin de faire cette réforme du Lycée pro

Et pourquoi on a besoin de faire ça ? D’abord pour réussir la mission et pour un peu, là aussi, conjurer cette espèce de fatalité dans laquelle on s’est installé, qui voudrait que, malgré le chômage, on a encore des filières qui sont non pourvues. Quand des filières sont non pourvues, c’est qu’il faut faire des réformes, on est en train de les faire sur l’indemnisation chômage, sur le monde du travail avec France Travail et on va en faire d’autres. Mais on a besoin de faire cette réforme du lycée pro. Et ce n’est pas un hasard si vous avez une ministre déléguée qui est en charge de cette réforme auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, mais également rattachée au ministre du Travail parce que c’est les deux ensembles qu’il faut tenir.

Une cartographie des besoins
Ce qu’on va lancer dans les prochains mois, c’est une consolidation de ce qu’on sait bien faire sur la base d’exemples comme le vôtre. C’est ce renforcement, je le disais, de l’orientation, c’est donc une cartographie en quelque sorte des besoins de la Nation, bassins d’emploi par bassins d’emploi.
C’est aussi de pouvoir évaluer nos différentes filières et voir comment on ouvre de nouvelles formations et comment on ferme les formations qui n’offrent plus de débouchés ? Et accompagner, ce faisant, l’ensemble de nos enseignants, nos professeurs vers la transformation de ces besoins. Alors, il y en a certaines ou certains, qui n’auront aucun impact là-dessus, puisque vous êtes sur les formations de savoirs fondamentaux avec des compétences multiples et donc ça, on en aura toujours besoin, on va plutôt les renforcer.

Accroître le temps de stage
Mais on va avoir besoin d’avoir de nouvelles compétences, d’associer des professeurs associés, d’embaucher de nouveaux professeurs, d’aider à la reconversion de certains autres. À côté de ça, l’autre grande transformation qu’on veut faire à la lumière de ce que d’ailleurs beaucoup de jeunes m’ont dit aujourd’hui, de ce que vous avez évoqué, c’est d’essayer d’accroître le temps de stage. Parce qu’on voit qu’on y apprend quand même beaucoup, qu’il y a beaucoup de synergies avec l’apprentissage ensuite et avec l’enseignement pratique qu’on a dans les lycées professionnels. Et les rémunérer, je pense que c’est un élément très important, la gratification, parce que c’est aussi un élément de respect, de valorisation pour les jeunes comme pour leur famille. Je pense que c’est une très bonne chose donc, il faut qu’on ait aussi le bon système d’accompagnement.

Une meilleure organisation du temps d’apprentissage
Et il y aura un investissement de la Nation parce qu’on ne peut pas demander aux entreprises évidemment de prendre ça en charge en majorité. Et d’avoir un système au fond qui, un peu comme vous l’avez fait d’ailleurs avec les initiatives locales que vous avez prises, se rapprochent de l’apprentissage et quelque part entre le stage initial du lycée professionnel et l’apprentissage.
Et donc ça, on va le développer, ce qui suppose aussi de repenser ensemble une meilleure organisation du temps d’apprentissage scolaire pendant la période et donc de pouvoir mieux aménager le temps d’apprentissage, un peu d’ailleurs comme vous le faites dans votre 3ème, en dédoublant peut-être mieux les classes, en séquençant les temps de stage qui seront rémunérés pour vous permettre d’avoir des classes dédoublées dans l’établissement.

Concertation et expériences locales
On va pour ça à la fois concerter, peut-être expérimenter, et s’appuyer aussi sur les expériences locales parce qu’il y a certains de vos collègues qui le font. Vous, vous avez pris des initiatives. Et donc cette approche, il ne faut pas qu’elle tombe d’en haut et qu’elle soit monolithique. Il faut qu’on regarde en quoi elle s’adapte à la réalité des besoins du terrain, des employeurs aussi, à la réalité des enseignants et à ce que les enseignants vont dire : qu’est-ce qui leur permettrait de mieux faire ?
Moi, j’ai entendu ce que certains m’ont dit, ils disent “Les classes sont énormes”, ce qui est vrai. Vous avez des classes qui sont très importantes et donc dans le temps parfois où les élèves reviennent en lycée pro, alors qu’ils peuvent avoir certaines difficultés, vous allez avoir des élèves, des classes avec des élèves de 30, 32, parfois 34 pour faire des maths avec plusieurs élèves qui peuvent être en difficulté.

 

Visite du Lycée Tabarly aux Sables-d’Olonne Vendée par Emmanuel Macron – 13 septembre 2022

 

Plus de liberté pédagogique
Est-ce qu’on ne sait pas mieux organiser collectivement le temps durant l’année scolaire où on pourrait dédoubler ces classes et se dire “cette classe de 32, elle ne fait pas son stage, qui donc aura changé, en même temps”, ce qui permettra d’avoir le temps de français, de maths ou autres dans une classe qui est deux fois moins nombreuse. Ce qui, sous votre contrôle, quand on a des élèves qui parfois ont des difficultés, marche mieux. Et ce que je veux, en fait, c’est qu’à travers cette réforme, d’ailleurs dans l’esprit que le ministre poursuit pour la réforme plus large de l’Education nationale, c’est qu’on puisse laisser plus de liberté pédagogique correspondant aux besoins du terrain et à ce que les enseignants voient de leur expérience, en leur laissant mieux faire et donc en leur laissant plus de latitude et de liberté.

« Moi, je crois au Lycée professionnel » / Conclusion
Ce que je voulais clarifier, c’était ça, et qui correspond, à la fois à ce que vous m’avez dit aujourd’hui.
Par rapport à votre interpellation, moi, je crois au lycée professionnel, sinon je ne serai pas là et je n’aurai pas décidé d’en faire une des réformes phares. Et quand on voit qu’on a un tiers de nos lycéens qui passent par le lycée pro, notre devoir, c’est de le rendre plus fort. Et donc il y a des exemples formidables comme celui du Lycée Tabarly.
Il y a des lycées qui sont en grande difficulté parce qu’ils ont des bassins d’emploi qui sont beaucoup plus sinistrés, beaucoup plus durs, parce qu’ils sont sur des filières qui sont moins porteuses.
Cette grande transformation qu’on va faire tous ensemble, franchement, notre pays la mérite et toutes celles et ceux qui croient dans le lycée professionnel la méritent.
Donc voilà un peu les grandes bases à la fois de l’orientation de la réforme de nos lycées professionnels qu’on va faire.

Et on va la faire, vous l’avez compris, avec l’ensemble des directrices, directeurs d’établissement, les enseignants, les élèves, parce que je les ai entendus, ils ont des idées très claires.
Quand ils viennent ici, les familles et les parents d’élèves, les collectivités locales et au premier chef les régions parce qu’elles ont ce rôle à nos côtés, en particulier pour bien établir la carte des besoins à l’échelle d’une région, et elles ont ce rôle dans les lycées pro, avec l’ensemble des élus aussi parce qu’à l’échelle de villes, de métropoles, c’est très important d’avoir cette dynamique, et avec l’ensemble du tissu des entreprises qui joue un rôle clé et dont j’ai vu l’intimité que vous aviez ici, qui est ici un point très fort.

Et c’est aussi pour ça que ce que vous avez fait, c’est-à-dire associer à la gouvernance et aux décisions du lycée, les entreprises de la région, les principaux employeurs, les associer à vos choix, les mettre dans l’intimité est clé. Et donc c’est avec tous ces partenaires que l’Education nationale va conduire la réforme, sous l’autorité du ministre et de la ministre déléguée, et donc nos rectorats, avec vous. On va la poursuivre.

Concertation – Dans les prochains mois, il y aura un énorme travail de concertation qui va se faire pour définir tout ça, parce que ça ne va pas tomber d’en haut. Et cette concertation, elle va partir du terrain, comme d’ailleurs le reste de la réforme de l’Education nationale, elle va donc se nourrir dans les prochains mois. Et les ministres vont d’ailleurs régulièrement informer tout le monde de ce qui remonte, des ajustements.
Je pense que, d’ailleurs, il ne faut pas s’interdire qu’elle entre en vigueur de manière très progressive, avec peut-être des expérimentations qu’on va assumer dans telle ou telle région, de les évaluer, de regarder ce qui marche, ce qui ne marche pas, et d’accepter que ce soit un chemin complet parce que personne n’a la vérité révélée. Mais on sait ce qui marche, on sait ce qui marche moins bien, on sait que c’est une force et surtout on sait qu’il y a énormément d’enthousiasme.

Merci encore de nous avoir accueillis.
Donc Monsieur le ministre va lancer tous ces travaux, en plus de tout le reste, et donc de manière très régulière vous serez informés et on va revenir vers vous.
Mais surtout, on va vous associer parce que vous allez bâtir cette réforme avec à la fois votre expérience de terrain, mais ce que vous voudriez faire.
J’ai essayé de lancer quelques pistes, mais je suis sûr que vous en avez plein d’autres !

 

.
Extrait Vidéo dans une forme de résumé en conclusion:


.


Publiez vos annonces légales:
https://www.lereportersablais.com/annoncesjudiciairesetlegales/
.

Philippe Brossard-Lotz

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page