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Les Sables d’Olonne – Ancienne clinique: Joël Mercier, Jean-Yves Burnaud et la com’

Les Sables d’Olonne – Ancienne clinique: Joël Mercier, Jean-Yves Burnaud et la com’


Alain Foltzer, propriétaire de l’ancienne clinique du Château d’Olonne, n’a pas été avare de critiques envers l’ancien maire du Château d’Olonne, Joël Mercier.
Pour lui, il était impossible d’arriver à un accord.
Article de 435 mots


Il aurait déposé une vingtaine de projets auprès de la municipalité du Château d’Olonne, tous refusés.
Et pendant ces dix années, l’établissement dépérissait, envahi par de folles herbes et même squatté. Un « paysage » contesté par tous les habitants.

Alors qu’il était encore maire, Joël Mercier était par contre avare de renseignements et d’informations sur le sujet. Tout au plus avions-nous appris que certains des projets n’étaient pas conformes au PLU du Château d’Olonne. En tout cas, c’est ce qui était dit.
Rien de plus. Sur l’architecture ? Sur la destination ? Quels étaient les projets étudiés ? Les raisons de la non-conformité ? Qui a présenté des projets ?
La plupart des élus n’étaient pas dans les confidences et donc dans l’ignorance des pourparlers.

Mais depuis l’accord récent entre Alain Foltzer et le promoteur Primalys, et l’achat par la ville des Sables d’Olonne d’une parcelle de 4500 m2 sur le même site pour un projet public, Joël Mercier et Jean-Yves Burnaud, les anciens maires du Château d’Olonne, dévoilent (presque) tout.
Et comme dans une partie de ping-pong ou un match de boxe, essayent de renvoyer Alain Foltzer dans les cordes.
A leurs yeux l’échec est dû au propriétaire qui aurait été trop gourmand durant toutes ces années. Ce qui a empêché la finalisation de trois des projets qui satisfaisaient aux critères du PLU (trois sur vingt !). On est aussi en droit de se demander pourquoi le PLU n’a pas été transformé afin d’aboutir.
Les élus du Château d’Olonne auraient aussi tenté une forme d’arbitrage financier entre les deux parties en demandant une estimation à l’administration fiscale. Mais, selon eux, Alain Foltzer aurait été rebelle à cette perspective craignant là aussi un prix qui ne soit pas conforme à ses attentes.
Alors ils se posent des questions sur le contenu du nouvel accord en matière financière dans lequel la nouvelle ville des Sables d’Olonne est partie prenante. Ils ne croient pas du tout que le vendeur ait baissé ses prétentions et ils se demandent si l’achat par la Ville d’une parcelle a permis au vendeur d’arriver à ses fins.
Enfin, ils se demandent si le maire des Sables d’Olonne a agit dans l’intérêt des contribuables sablais.

Finalement, en un seul communiqué de Joël Mercier et Jean-Yves Burnaud, les Sablais et ex-Castelolonnais en auront plus appris sur l’ancienne clinique qu’en dix ans.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

 


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