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Le Père Vincent Lautram était de passage aux Sables d’Olonne

Le Père Vincent Lautram était de passage aux Sables d’Olonne




Interview exclusive du Reporter sablais
Les étapes ont été difficiles pour lui après avoir été démis de ses fonctions. Il a dû s’exiler, d’abord en Vendée puis en Bretagne, en Bourgogne, à Cahors, à Perpignan etc… à chaque fois entouré afin de reprendre le dessus.
Et ce passage aux Sables d’Olonne fut également bénéfique, une façon de se ressourcer, de retrouver cette ville qu’il affectionne tant. Et de manière plus administrative de ranger tous ses documents toujours présents dans ce qui était son bureau.
Vincent Lautram ne comprend toujours pas la décision de l’évêque Castet à son encontre. Sa mission, sa façon de faire rentrait, selon lui, totalement dans la logique de ce qui est demandé par le Pape et l’église: être au plus près des gens en souffrance et développer des actions pour être le plus proche des brebis. Ce qu’il avait toujours cherché à faire lorsqu’il était en poste aux Sables d’Olonne: une action soutenue et applaudie par beaucoup.
Mais il semble que des jalousies, des incompréhensions, aient conduit à une exaspération incompréhensible de l’évêque Castet qui, quelques jours avant sa propre démission, décida après un Conseil épiscopal en date du 6 octobre 2017 de démettre Vincent Lautram.
C’est le lendemain, 7 octobre, que le Père Lubot est chargé par Mgr Castet d’apprendre, au presbytère de La Roche-sur-Yon, à Vincent Lautram que l’évêque a pris cette décision et qu’il va lui proposer une nomination.
Le 8 octobre 2017, Vincent Lautram, dévasté, va se réfugier en Vendée puis part vers la Bretagne pour tenter de se reprendre psychologiquement.
Le 9 octobre, il a l’évêque Castet au téléphone (depuis la démission, Vincent Lautram n’aura jamais vu physiquement l’évêque !). Celui-ci l’informe qu’il lui prépare une nomination. Celle-ci sera détaillée le 11 octobre par le secrétaire du diocèse, Antoine Nouwavi: d’abord, c’est un poste au Centre spirituel de Chaillé-lès-Marais qui est proposé puis, changement, l’évêque Mgr Castet propose, le 12 octobre 2017, par téléphone à Vincent Lautram de rejoindre les prêtres de La Roche-sur-Yon et de s’occuper d’une pastorale touristique.
Monseigneur Castet démissionnera de son propre poste d’évêque quelques heures plus tard.
Quant à Vincent Lautram, il recevra sa lettre de nomination à La Roche-sur-Yon, datée du 11, quelques jours plus tard.
Ce serait des jalousies qui auraient entraîné la mise à l’écart de Vincent Lautram, bien plus que la thèse officielle avancée de problèmes de gestion. Des jalousies devant sa façon de faire, sa communication lors d’événements médiatiques comme le Vendée Globe qui, pourtant, montrait un sens de la relation à l’autre assez exceptionnelle et souvent applaudie.
Vincent Lautram a pris attache avec des « avocats ecclésiastiques » pour mieux comprendre la position dans laquelle il était vis-à-vis des institutions supérieures de l’église. Mais pour l’instant il n’est pas allé plus loin. Il est toujours officiellement et administrativement nommé sur La Roche-sur-Yon mais il a obtenu un aménagement avec le diocèse pour un « accueil fraternel » à Cahors où il a des attaches avec l’un des religieux.
Il sera très bientôt donc à Cahors, et pour quelques mois, dans l’attente de la nomination du nouvel Evêque de Luçon. Alors, si celui-ci fait preuve d’ouverture, une nouvelle page de l’action religieuse de Vincent Lautram pourra être écrite.
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais




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