*NEWSMer et Marine

Golden Globe Race 2018 – Pour Jean-Luc Van Den Heede il n’y a qu’Odile qui compte…

Golden Globe Race 2018 – Pour Jean-Luc Van Den Heede, il n’y a qu’Odile qui compte…






Booking.com


.

Un LIVE avec VDH qui se trouve à Hobart, au sud de l’Australie
Vendredi 5 octobre 2018. Une soixantaine de personnes se sont regroupées vers 21h30 au Centre de Formation des Métiers de la Mer, face au ponton du Vendée Globe, afin d’assister à un LIVE en direct de Hobart, en Tasmanie, au sud de l’Australie. Il s’agit du deuxième point de « rencontre » entre l’organisation et les skippers, prévu au règlement, identique à celui de 1968. Chaque skipper doit fournir des photos – avec un appareil réflex du même type que ceux de 1968 – et des écrits sur son périple en mer. Trois points de rencontre sont prévus durant un tour du monde qui doit durer 8 à 10 mois. Interdiction est faite de descendre du bateau ou de laisser quelqu’un monter à bord et, bien sûr, aucune aide n’est tolérée. Le skipper peut mouiller une ancre et doit rester au minimum 90 minutes.

Face à nous, une partie de l’organisation de la Golden Globe Race, ainsi qu’Antoine Cousot, le malheureux skipper qui a dû abandonner la course. Egalement Yannick Moreau, le président de Les Sables d’Olonne Agglomération qui soutient la course.
Présentes, Odile, l’épouse de Jean-Luc Van Den Heede, et sa soeur aînée Françoise, que l’on peut imaginer impatientes de parler à Jean-Luc VDH, en mer depuis 100 jours, depuis le 1er juillet 2018.

GGR 2018 – Live avec Jean-Luc Van Den Heede à mi-parcours, 100 jours après le départ

Un étonnant classicisme
Sur les premières images on voit apparaître le Matmut de VDH qui poursuit tranquillement sa route, au moteur – ce qui est autorisé par le règlement, dans les limites de l’essence embarquée – pour rejoindre le point prévu dénommé Boatshed.com
Les organisateurs s’approchent du bateau, filment le skipper, le questionnent. Jean-Luc Van Den Heede a l’air frais comme un gardon, posé, souriant. Dans un anglais cataclysmique qui fait rire l’auditoire, il tente d’expliquer son parcours et les petits problèmes techniques rencontrés avec une douzaine de mots d’anglais, ce qui relève de l’exploit.
Tout est calme, presque trop calme. Que l’on est loin de notre imaginaire tentant de nous convaincre qu’au bout du monde la mer est en permanence secouée par des vagues de 5 à 10 mètres. Les images de Tasmanie que l’on voit en LIVE sur l’écran aux Sables d’Olonne sont d’un étonnant classicisme.

On verrait la porte s’ouvrir….
Tellement classiques que l’on pourrait se croire à la Chnoue, dans l’ancien port de La Roulière, à deux pas de Port Olona!
Dans la salle, la baffle du micro bourdonne terriblement. Sur l’écran, l’image n’est pas toujours très nette, elle sautille parfois. Plusieurs coupures viennent interrompre le reportage. Mais les soixante personnes restent passionnées.
On se croirait devant la télévision, le 21 juillet 1969, à regarder Neil Armstrong faire le premier pas sur la lune.
Depuis, certains ont contesté la réalité de cet épisode lunaire. Et si c’était le cas pour VDH ??
Si ça se trouve, il est là dans un bateau à quelques centaines de mètres dans la Chnoue, Don McIntyre l’interviewant, entouré d’accompagnateurs !  Là à la Chnoue ! Et non en Tasmanie !
Un énorme Fake ??!  Ce serait énorrrrrrme ! Après des discussions en Live, on verrait soudainement la porte s’ouvrir et VDH apparaître entouré de cinq caméras devant un public médusé, puis prendre Odile dans ses bras et s’extasier devant son très joli pull acheté ensemble il y a trente ans.
Un remake de la caméra cachée ! Enorrrrme…

Le garde côte tasmanien fait son job
Mais non, on ne verra rien de tout çà car Jean-Luc Van Den Heede est bien en Tasmanie, à bord de son Matmut. Son arrivée sur place a été contrôlée par le garde côte local ainsi que par l’organisation et, après avoir transféré comme prévu ses photos, il se plie aux habituelles séances de questions. Priorité est donnée à Odile et à Françoise.
Durant tout ce Live quelques scènes burlesques resteront à l’esprit du public venu soutenir VDH: celle du fameux pull d’Odile, la découverte du futur Ehpad de Jean-Luc, son plaisir non dissimulé lorsqu’il aperçoit Odile à l’écran, l’écho involontaire donné à chacune de ses phrases à l’attention Odile.
Des scènes passionnantes pour un public qui a pu sourire et même rire abondamment. La bonhommie et l’humour habituels de Jean-Luc n’étant pas étrangers à cette bonne ambiance.
Certains dialogues entre Jean-Luc et Odile laissèrent transparaître une tendresse évidente: une douce immixtion – acceptée – dans la vie de deux êtres communiquant entre eux à des dizaines de milliers de kilomètres l’un de l’autre, après cent jours de séparation.

A gauche, avec le fameux pull multicolore, Odile. Au milieu, Françoise, la soeur aînée de VDH.

.
Ce fut ensuite au tour du partenaire Matmut, du public et de l’un de ses partenaires d’orchestre (VDH aime pousser la chansonnette) de poser une petite série de questions.
La partie consacrée à Odile restera la plus marquante… Quant aux projets de VDH, inutile d’attendre une réponse précise; il en référera d’abord à Odile…

Il n’y a qu’Odile qui compte…
Pour faire référence à l’histoire de la première Golden Globe Race qui s’est déroulée en 1968, j’avais envisagé de demander en Live à Jean-Luc Van Den Heede s’il pouvait lui venir à l’esprit d’imiter Moitessier.
C’est-à-dire faire le choix – juste avant de finir son tour du monde et de retrouver la civilisation – d’un demi-tour pour rejoindre les îles polynésiennes et donc d’abandonner subitement la course.
Mais après avoir entendu Jean-Luc ce soir là, après avoir découvert sa façon d’être avec Odile, j’ai bien compris qu’il était inutile de lui poser la question !
Pour Jean-Luc Van Den Heede il n’y a qu’Odile qui compte, et son seul horizon n’est certainement pas de copier Moitessier mais uniquement, pour la raison évoquée, de rejoindre Les Sables d’Olonne….

Voir la vidéo ci-dessous de VDH en Tasmanie

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
.
.

 




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page