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FRANCE. Bilan de la SÉCURITÉ ROUTIÈRE pour l’année 2022 (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 

Chiffres quasi-définitifs du bilan de la sécurité routière en 2022

3 541 personnes seraient décédées en 2022 sur les routes de France métropolitaine ou d’outre-mer.
Ce bilan est supérieur de +1,3 % par rapport à 2019 et de +10,1 % par rapport à 2021.

La reprise des déplacements en 2021 avait été tempérée par une période de confinement en avril, de couvre feux sur l’ensemble du premier semestre, et de plusieurs périodes où le télétravail était fortement recommandé. Aussi l’accidentalité routière au premier semestre de l’année 2021 a souvent pu rester en dessous de celle observée sur l’année 2019, prise comme année de référence avant pandémie. Cette référence sera utilisée pour le suivi de l’accidentalité sur la décennie 2020-2030.

En 2022, 3 260 personnes seraient tuées dans les 30 jours après leur accident, dont notamment 484 piétons, 34 utilisateurs d’engins de déplacement personnel (tels les trottinettes électriques), 244 cyclistes, 715 usagers de deux-roues motorisés, 1 563 occupants de voitures. 58 enfants de 13 ans ou moins sont décédés, 98 adolescents de 14-17 ans, 552 jeunes de 18-24 ans, 875 seniors de 65 ans ou plus.

Dans les départements d’Outre-mer, 170 personnes auraient été tuées. Dans les collectivités d’Outre-mer et la Nouvelle-Calédonie, 111 personnes auraient été tuées.

Les principaux indicateurs des accidents corporels de la circulation routière enregistrés par les Forces de l’ordre (fichier BAAC, données de l’année N en version définitive en mai de l’année N+1, version quasi-définitive en janvier de l’année N+1) sont labellisés par l’Autorité de la Statistique Publique.

(Les résultats principaux définitifs pour l’année 2022 seront publiées en mai 2023).


Bilan de l’accidentalité en France
3 541 personnes seraient décédées en 2022 sur les routes de France métropolitaine ou d’outremer. Ce bilan est supérieur de +1,3 % par rapport à 2019 et de +10,1 % par rapport à 2021.

La reprise des déplacements en 2021 avait été tempérée par une période de confinement en avril, de couvre feux sur l’ensemble du premier semestre, et de plusieurs périodes où le télétravail était fortement recommandé. Aussi l’accidentalité routière au premier semestre de l’année 2021 a souvent pu rester en dessous de celle observée sur l’année 2019, prise comme année de référence avant pandémie. Cette référence sera utilisée pour le suivi de l’accidentalité sur la décennie 2020-2030.


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Source : ONISR données définitives jusqu’en 2021, données provisoires 2022
Données relatives aux accidents corporels enregistrés par les forces de l’ordre, en France métropolitaine et Outre-mer


Bilan de l’accidentalité en France métropolitaine
Les déplacements lors de l’année 2021 ayant été encore très impactés par la gestion de la pandémie, le bilan de l’accidentalité routière en 2022 est comparé à l’année 2019.

Il est estimé que 3 260 personnes sont décédées en 2022, un résultat légèrement supérieur à l’année 2019 (+0,5 %).

D’après la méthode d’estimation ONISR-Université Gustave Eiffel (Registre du Rhône) appliquée aux accidents corporels enregistrés par les forces de l’ordre en 2022, 236 000 personnes auraient été blessées en 2022 sur les routes de France métropolitaine, dont 16 000 gravement.
L’évolution du nombre de blessés toutes gravités est estimée en baisse par rapport à 2019 (- 1,3 %) ; la baisse est plus sensible sur les blessés graves (- 1,9 %).

 

 

Tendances 2022 selon l’âge et le genre en France métropolitaine
Les victimes graves selon le genre
En 2022, le nombre de tués est supérieur de 0,5 % par rapport à 2019 (année référence avant pandémie). Cependant, le nombre de tués de sexe masculin augmente de 1,4 % (+36 tués estimés) alors que le nombre de tués de sexe féminin baisse de 2,7 % (-20 tuées estimées). Ainsi la part des hommes dans la mortalité routière se renforce (78,0 % contre 77,9 % en 2021, 77,3 % en 2019 et 76,7 % en 2018).

En particulier, certains modes de déplacement au développement fort ont touché plus particulièrement les hommes : 50 hommes tués à vélo de plus en 2022 par rapport à 2019, contre 7 femmes tuées en plus ; 18 hommes tués en EDPm de plus, contre 6 femmes tuées en plus.

75 % des blessés graves seraient de sexe masculin, un ratio en retrait par rapport à 2020 et 2021 mais supérieur à 2019. Ce ratio est susceptible d’évoluer encore avec la consolidation du fichier BAAC.

Les personnes décédées selon l’âge
En 2022, le nombre de tués augmente tout particulièrement, et atteint un niveau élevé par rapport aux années précédentes, pour les personnes âgées de 35-44 ans (+39 tués par rapport à 2019) et celles de 65-74 ans (+66 tués par rapport) à 2019. Ainsi le nombre de tués par million d’habitants de ces classes d’âge (52 tués par million d’habitants) passe au-dessus de la moyenne (50 tués par million d’habitants).

En revanche, le nombre de jeunes adultes tués (18-24 ans), s’il est plus élevé qu’en 2021 (le couvre-feu le 1er semestre avait freiné les sorties), est équivalent à 2019.

Le nombre de 25-34 ans tués baisse de façon sensible (56 tués de moins qu’en 2019) ainsi que le nombre de personnes âgées de 75 ans ou plus (40 tués de moins qu’en 2019) ; ces âges restent en sur-risque mais de façon moins importante.

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En 2022, 50 personnes sont décédées pour 1 million d’habitants en France métropolitaine. Les taux les plus forts, indiquant les classes d’âge les plus à risque de décéder sur les routes sont :
101 tués par million d’habitants pour les jeunes de 18-24 ans ;
75 tués par million pour les séniors de 75 ans ou plus ;
61 tués par million pour les 25-34 ans ;
52 tués par million pour les 35-44 ans et les 65-74 ans.

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Les blessés graves selon l’âge
16 000 personnes auraient été blessées gravement en 2022 d’après la méthode d’estimation ONISR-Université Gustave Eiffel (Registre du Rhône). La tendance 2019-2022 serait en baisse de 2 %. Les âges en sur-risque ne sont pas les mêmes selon que l’on regarde les personnes décédées sur la route et celles blessées gravement.

Les seniors étant particulièrement vulnérables physiologiquement, ils survivront difficilement à des blessures graves. En revanche, les adolescents décèderaient désormais beaucoup moins dans les accidents de la route, mais seraient la 2e classe d’âge la plus à risque d’être blessée gravement.

En 2022, le nombre de blessés graves estimés augmenterait par rapport à 2019 chez les 14-17 ans (+5 %), ce qui renforcerait encore le sur-risque d’être blessé grave observé chez les
adolescents, et les 55-64 ans (+4 %). Il baisserait le plus chez les 45-54 ans (-7 %) et les 75 ans et plus (-8 %).

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L’indicateur des blessés graves estimés rapporté à la population s’était établi en 2019 à 251 blessés graves par million d’habitants. En 2020, il chuterait à 205 blessés graves estimés par million d’habitants.
En 2022, l’indicateur remonterait à 243 blessés graves estimés par million d’habitants.

Les taux les plus forts, indiquant les classes d’âge les plus à risque d’être blessées gravement lors de leurs déplacements seraient :
502 blessés graves estimés par million d’habitants pour les jeunes de 18-24 ans ;
486 blessés graves estimés par million pour les adolescents de 14-17 ans ;
339 blessés graves estimés par million pour les 25-34 ans.

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Tendances 2022 selon le mode de déplacement en France métropolitaine
Depuis la pandémie, la part des usagers vulnérables, c’est-à-dire non carrossés (piétons, cyclistes, utilisateurs d’EDPm, usagers de deux-roues motorisés) parmi les personnes tuées ou blessées gravement se renforce.

Les occupants de voiture représentent désormais moins de la moitié des personnes tuées (48 %).

La part des usagers de deux-roues motorisés reste stable : ces derniers représentent 22 % des personnes tuées et 33 % des blessés graves pour moins de 2 % du trafic motorisé.

La part des cyclistes et utilisateurs d’EDPm augmente : 8 % de la mortalité et 20 % des blessés graves.

Le nombre de personnes tuées en 2022 est légèrement supérieur à 2019 (+ 1 %).

La tendance des blessés graves estimés suivrait celle de la mortalité pour tous les modes de déplacement à l’exception des piétons pour lesquels, malgré une baisse des blessés graves
estimés, la mortalité serait équivalente à 2019.

 

Tendances 2022 sur les réseaux routiers en France métropolitaine
Entre 2019 et 2022, le nombre de tués baisse de – 1 % hors agglomération (18 tués en moins) : forte baisse des tués en voiture (-124 tués), légère hausse des tués en 2RM (+ 6 tués), augmentation des tués à pied (+25 tués), à vélo (+ 42 tués) ou en EDPm (+ 8 tués),

La mortalité est stable en agglomération : baisse des tués en 2RM (- 35 tués) et à pied (- 35 tués), augmentation des tués en voiture (+ 35 tués), en vélo (+ 15 tués), en EDPm (+ 16 tués),

Le nombre de tués augmente de + 14 % sur autoroute (+ 37 tués) : l’augmentation porte sur les piétons (57 piétons tués soit + 10 tués) et les occupants de voiture (+ 30 tués).

 

Le nombre de blessés graves estimés serait en baisse par rapport à 2019, principalement en agglomération, alors que le nombre de blessés graves estimés augmenterait hors agglomération.

 

Relèvement de la vitesse maximale autorisée à 90 km/h
Le nombre de tués sur le réseau hors agglomération (hors autoroutes) des 45 départements où le conseil départemental a opté pour le relèvement à 90 km/h de la vitesse maximale autorisée en sur tout ou partie du réseau est supérieur de 1 % par rapport à l’année 2019. A l’inverse, le nombre de tués sur ce type de réseau est inférieur de 2 % sur le reste des départements.

Bilan de l’accidentalité outre-mer
Dans cette partie, les résultats concernant les accidents corporels, les tués, et les blessés correspondent aux données telles qu’enregistrées par les forces de l’ordre dans le fichier BAAC, arrêtées à la date du 26 janvier 2023. La méthodologie d’estimation des blessés ONISR-Université Gustave Eiffel (Registre du Rhône) n’est pas appliquée actuellement à l’outre-mer.

 

 

281 personnes sont décédées sur les routes des territoires outre-mer en 2022, 170 dans les départements d’outre-mer et 111 dans les collectivités d’outremer ou en Nouvelle-Calédonie. C’est une hausse de + 11 % (soit 27 tués de plus) par rapport à 2019 (année de référence).

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La mortalité en deux-roues motorisé augmente en 2022 avec 99 usagers tués, soit un peu plus du tiers de la mortalité routière outre-mer. Le non-port du casque concerne la moitié des décès en deux-roues motorisés.

La mortalité automobiliste représente plus du tiers de la mortalité routière outre-mer avec 102 décès. La ceinture de sécurité est un enjeu majeur dans les territoires d’outre-mer, où dans plusieurs territoires la moitié voire les trois quarts des personnes décédées ne s’étaient pas attachés.

La mortalité piétonne, avec 49 piétons tués, baisse en 2022 par rapport à 2019.

La mortalité routière des jeunes de 18-24 ans est en augmentation : 57 tués en 2022 contre 49 tués en 2019.

La mortalité des 25-44 ans est en hausse de + 35 % entre 2019 et 2022 : 115 tués en 2022 contre 86 tués en 2019 (soit 29 tués de plus).

La mortalité des 45-64 ans est en baisse : 56 tués en 2022 soit 12 tués de moins qu’en 2019.

La mortalité des seniors de 65 ans et plus est plus élevée qu’en 2019 mais inférieure à 2021 : 33 tués en 2022 (soit 5 de plus qu’en 2019 et 5 de moins qu’en 2021). Les séniors restent toujours beaucoup moins représentés qu’en France métropolitaine.

 

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Philippe Brossard-Lotz

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

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