*NEWS

En visite en Vendée, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire défend son nouveau modèle économique

En visite en Vendée, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire défend son nouveau modèle économique




Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, était en déplacement aujourd’hui à La Roche-sur-Yon pour présenter aux acteurs économiques de la région son Projet de loi PACTE, actuellement débattu à l’Assemblée nationale.

Bruno Le Maire a échangé avec des chefs d’entreprises vendéens aux parcours les plus divers, dirigeants de PME, créateurs récents d’entreprise, auto-entrepreneurs, femmes chefs d’entreprise etc…
Au menu, de nombreuses problématiques qui se posent à ces derniers: la responsabilité environnementale, l’arrêt des contrats aidés, le rôle des entreprises en matière sociale et environnementale, la composition des conseils d’administration des entreprises, la revalorisation du rôle des entreprises, la place de l’Etat, les quotas de représentation féminine, les doubles cotisations aux chambres d’artisans et chambres de commerce, la cherté des charges en cas de souhait de participation aux résultats pour les salariés, l’amélioration du pouvoir d’achat, le souhait d’allégements de charges en cas de développement rapide d’une entreprise, le report de certains allégements pour maintenir le déficit de l’Etat sous les 3% européen, la difficulté de recruter de la main d’oeuvre « manuel », la lenteur administrative, une digitalisation et une dématérialisation insuffisantes, l’impossibilité de créer une entreprise pour les moins de 18 ans etc..

Bruno Le Maire a répondu à chacun des chefs d’entreprises sur la problématique abordée. Il a tenu aussi à rappeler que l’administration devait être au service des Français et non l’inverse, et que l’Etat n’était pas là pour imposer des restrictions mais seulement contrôler ce qui devait l’être.
Puis il s’est entretenu avec le président de la Chambre de Commerce et d’industrie CCI.

Il a poursuivi avec une séance de questions-réponses devant les étudiants de Gestion des Entreprises et des Administrations (GEA) de l’IUT de La Roche-sur-Yon après être intervenu sur les politiques économiques, de formation, d’apprentissage et de qualification.


Durant ce déplacement, il a indiqué qu’il souhaitait transformer en profondeur le modèle économique de la France. A ce jour, ce modèle repose sur la dépense publique en priorité, financée par les contribuables à travers les impôts. Il a précisé qu’il ne croyait pas à ce modèle là, qui ne marchait pas, et qui avait conduit depuis 30 ans à un taux de chômage de 9 à 10%. Des jeunes qui ne trouvent pas d’emploi, de mauvaises formations, des qualifications inadaptées ont mené à un appauvrissement du pays dont tous les Français souffrent aujourd’hui, a ajouté Bruno Le Maire.
Il souhaite que « l’on construise dans les années qui viennent un autre modèle économique qui repose sur la création d’une prospérité par les entreprises à laquelle seront associés les salariés car le travail doit payer et cela doit être une ligne de force de ce projet. »
« Cela nous permettra de réduire la dépense publique, donc la dette et les impôts, et en concentrant les aides publiques sur ceux qui sont les plus fragiles et les plus en difficulté » a-t-il ajouté. « C’est cela que nous voulons construire, ce sera difficile car ce seront de vrais changements de politique » a poursuivi Bruno Le Maire.
Le ministre a poursuivi en ces termes: « L’objectif étant de créer des emplois marchands. Le projet de loi que je défends à l’Assemblée nationale est une étape décisive dans la transformation du modèle économique français. Il vise à simplifier la vie des PME, TPE (…), le vie des entrepreneurs sur les financements, les seuils etc.. tout ce qui fait leur vie quotidienne, et je reste disponible pour améliorer le texte tant qu’il n’est pas voté. En même temps, l’objectif est de mieux rémunérer les salariés en supprimant le forfait social à 20%, en développant l’intéressement et la participation. Je pense que c’est profondément vertueux. »
« En augmentant massivement les salaires, vous ne serez plus compétitifs, vous perdrez des parts de marché et cela créera du chômage; en revanche, le salarié peut avoir un salaire net plus important en réduisant les cotisations grâce à la réduction des dépenses publiques. Dès le 1er octobre prochain, les Français verront leur salaire net augmenter. En même temps, si l’entreprise tourne bien, avec des commandes, et une bonne profitabilité, alors (il faut expliquer au salarié) qu’il pourra en profiter avec un accord d’intéressement; ça, je pense que c’est très vertueux. »

Le ministre de l’Economie et des Finances a visité durant son déplacement l’entreprise Arcade Cycles, société en plein développement, comptant une centaine de salariés, et spécialiste des vélos électriques.

 

 

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page