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Vendée. PRÉSIDENTIELLES Parrainages au 24 février 2022: où en est-on ? (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

PRÉSIDENTIELLES Parrainages au 24 février 2022: où en est-on ?

 

Mise à Jour:
Il reste à peine une cinq jours aux candidats – en raison des délais postaux – désirant obtenir les incontournables 500 parrainages pour pouvoir être candidat officiel à l’élection présidentielle: le recueil ne peut avoir lieu qu’entre le 27 janvier et le 4 mars 2022.
Ça grogne fort parmi les candidats non-assurés d’obtenir le sésame: MMme Tabira, Mélenchon (a passé la barre désormais), Le Pen, Zemmour.

Deni de démocratie ?
En tout cas, le président de l’Association des Maires de France (AMF) a décidé – à titre personnel – de donner son parrainage à un candidat à l’opposé de ses propres conceptions politiques, Jean-Luc Mélenchon, pour inciter d’autres élus à faire de même pour des raisons démocratiques et montrer ainsi qu’ils n’avaient pas de raison d’avoir crainte, le parrainage n’étant pas un soutien.

Exhortation du Premier ministre
Il y a quelques jours, c’est le Premier ministre Jean Castex qui, devant les députés au Parlement a exhorté les élus à donner leur parrainage, indiquant que seuls 10.000 élus l’avaient fait alors que 42.000 étaient en capacité de le faire.

La campagne en parenthèse pour plusieurs candidats
La réitération des craintes exprimées par de nombreux candidats laisse à penser que les promesses de parrainages sont difficiles à obtenir. Eric Zemmour a annulé un voyage à La Réunion pour se consacrer pleinement aux parrainages.
Marine Le Pen vient d’indiquer qu’elle mettait la campagne en parenthèse pour, elle aussi, tenter d’obtenir les parrainages qui lui manquent.

 

Poursuivez la lecture: la mise à jour des statistiques au 24 février 2022 se trouve en milieu de page



Les parrainages manquent malgré l’argument exprimé ici et là qu’un parrainage ne signifiait nullement un soutien à la ligne politique du candidat mais bien plus le souhait d’une représentation démocratique et équilibrée pour l’élection présidentielle, tout en évitant les candidatures farfelues et exagérées en nombre.

Si la situation semble plaire à certains partis politiques qui y voient ainsi un moyen d’écarter de possibles gêneurs, pour d’autres elle n’est que le reflet d’une gangrène qui empêche un certain nombre de citoyens de pouvoir exprimer leur sentiment politique et d’être représentés légalement. On peut aisément faire le rapprochement avec l’absence d’une dose suffisante de proportionnelle pour une représentation au Parlement qui ait un sens. Dans les répercussions, le lien est vite fait avec l’absentéisme électoral que, pourtant, tout le monde regrette.

Force est de constater que la frilosité des élus pour accorder leur parrainage provient de la quasi-suppression de l’anonymat qui existait – de manière relative – auparavant.
Il ne faut pas se voiler la face: dans toutes les institutions qu’elles soient nationales ou locales, le positionnement politique d’un élu influe systématiquement sur les capacités à obtenir des soutiens politiques pour les projets présentés. Les décideurs n’en sont pas pour autant aveugles au point de bloquer financièrement un dossier qui irait dans le sens de l’intérêt général.
Les élus vendéens seraient mal placés pour tenter d’affirmer le contraire: il suffirait de leur rappeler le blocage du projet d’autoroute d’A831 pour des raisons écologiques, mais peut-être bien aussi politiques.

Dans la même veine, peut-on affirmer que les députés En marche – dont certains passés depuis au MoDem – élus en Vendée pour cette mandature ont été appréciés… par des élus locaux très majoritairement positionnés dans un courant Les Républicains – LR. Une guerre invisible fut lancée dès le premier jour de leur élection, dont les aspects les plus visibles sont les batailles menées au niveau national dans l’hémicycle du Sénat par le sénateur Bruno Retailleau, président des sénateurs LR et également président des Républicains de Vendée.

Au surplus, inutile de rappeler que Les Républicains ont toujours suivi la position de Jacques Chirac visant à éviter toute compromission avec les courants d’extrême droite.
Il n’empêche, depuis, au regard de l’importance de l’électorat de la droite forte ou droite extra-forte (c’est un peu comme la moutarde, et en plus ça monte au nez…) même Les Républicains tendent à côtoyer quelques éléments éparses dont les idées relèvent bien plus de la droite forte que d’un centrisme dont l’électorat reste bien insuffisant pour s’emparer du pouvoir, et dont quelques éléments frayent un peu trop, aux yeux de certains, avec la majorité présidentielle.
Un oeil vers Ciotti et un oeil vers le centre, voilà qui peut mener au strabisme.

La Vendée conserve politiquement quelques particularités. La gauche y est quasiment absente. Et y sont encore présents des élus qui relèvent sur le plan des idées de l’ex-mouvance Philippe de Villiers.
Dans les esprits, le MPF n’est pas totalement mort. Parfois, pour des raisons d’évolution de carrière, de soutien à une élection, il est nécessaire d’émigrer vers un parti ayant une certaine assise. Le RPR puis les LR a ainsi accueilli en son sein des membres de courants souverainistes.
Et en Vendée, contrairement aux élus En Marche et consors, les élus et tenants de la ligne souverainiste, d’une droite inspirée par les traditions religieuses, l’esprit de famille, conservent une certaine respectabilité.
Si certains ont été mis à l’écart à la suite du contentieux Retailleau / de Villiers, bien d’autres ont pu rester dans la majorité politique vendéenne, dès lors qu’ils conservaient une position relativement neutre dans le contentieux dont il est question.

De tout ce qu’il est dit plus haut, difficile d’imaginer de s’écarter en Vendée d’une certaine ligne directrice sans risquer d’être localement, non pas mis au ban, mais considéré comme déviant…
Et, nous pensons, qu’à moins d’avoir un poste incontournable et des relations empeintes de respect et d’amitié « séculaires », le soutien de Philippe de Villiers à Eric Zemmour ne change rien à la donne.

En dehors des soutiens évidents de parlementaires En Marche pour Emmanuel Macron, et de quelques élus de gauche pour leur candidate préférée on voit mal – au regard du positionnement politique vendéen – des maires ou conseillers départementaux apporter leur soutien à Marine Le Pen ou Eric Zemmour pour des raisons purement « démocratiques ». La Vendée reste une terre de réseaux, et ceux de Bruno Retailleau sont importants.

Les dernières statistiques du Conseil Constitutionnel confirment cette position. Même si, nous le disions en préambule, il reste encore trois semaines, les stats montrent que les élus vendéens sont particulièrement frileux sur les parrainages pour l’élection présidentielle. « Des fois qu’on leur reprocherait… »…

Sur l’ensemble de la France, 42.000 élus sont susceptibles de donner leur parrainage: maires mais aussi parlementaires, président et membres de communautés EPCI, conseillers régionaux et départementaux etc..
A la mi-février 2022, un peu plus de 20% environ l’avaient fait.

Mise à Jour au 24 février 2022

Scores:
Eric Zemmour est à 415 parrainages au 24 février contre 350 au 22 février 2022.
Marine Le Pen est à 414 parrainages au 22 février contre 393 au 22 février 2022.

Depuis le dernier relevé du 22 février, soit depuis deux jours, Marine Le Pen n’a recueilli que 21 parrainages de plus et Eric Zemmour 65. Jean-Luc Mélenchon en a recueilli 98 de plus ce qui le mène à 540.

Alors qu’il n’est pas encore candidat, Emmanuel Macron en est à 1544 parrainages, tandis que Valérie Pécresse atteint les 2271. Anne Hidalgo à qui les sondages accordent entre 1,5 et 2,5% des voix en recueille 1226.

– Sur l’ensemble de la France, 10.265 parrainages ont été recueillis au 24 février 2022 (contre 8076 au 15 février, 8669 au 17 février, 9617 au 22 février 2022), alors que plus de 42.000 élus ont la capacité d’accorder leur parrainage.

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VENDÉE

– Il n’y a que 37 parrainages en Vendée au 24 février 2022 (contre 35 au 22 février, 32 au 17 février, 30 au 15 février, et contre 19 au 10 février).

  • Valérie Pécresse: 14
  • Emmanuel Macron: 10
  • Marine Le Pen: 2
  • Anne Hidalgo: 3
  • Jean Lassalle: 2
  • Nicolas Dupont-Aignan: 1
  • Fabien Roussel: 2
  • Yannick Jadot: 1
  • Christiane Taubira: 1
  • Hélène Thouy: 1
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  • Pour choisir des statistiques détaillées, rentrez une donnée dans la zone de recherche ci-dessous et attendez deux secondes. Par exemple, entrez Vendée, ou le nom d’un candidat pour avoir le détail.

 

 

Sur le plan national
Même s’il y a quelques écarts sur les densités, le nombre de maires etc… nécessitant une proratisation, le nombre de parrainages est très faible en Vendée, 37 alors qu’un grand nombre de départements se situent dans la fourchette entre 90 et 214.

 

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Philippe Brossard-Lotz

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Le Reporter sablais

 

 


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Philippe Brossard-Lotz

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Le Calendrier de l’élection présidentielle
A partir du 1er juillet 2021 :

Période de prise en compte des dépenses de campagne des candidats
Du 27 janvier au 4 mars 2022 :
Période de recueil des parrainages adressés au Conseil constitutionnel par les élus présentant un candidat
7 mars 2022 :
Etablissement par le Conseil constitutionnel de la liste des candidats au premier tour
28 mars 2022 :
Ouverture de la campagne officielle du premier tour (panneaux d’affichage réservés et campagne audiovisuelle)
10 et 13 avril 2022 :
Premier tour de scrutin et proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel
14 avril 2022 :
Publication au Journal officiel des noms des candidats du second tour
24 et 27 avril 2022 :
Second tour de scrutin et proclamation des résultats de l’élection par le Président du Conseil constitutionnel
24 juin 2022 :
Date limite de dépôt des comptes de campagne des candidats auprès de la Commission nationale des comptes de campagne

 

 

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