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New-York Les Sables d’Olonne – Hugo Boss Maître Coq et Rothschild au coude à coude

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Cliquez sur la carte pour voir les postions des skippers.

Après sept jours de course,  Jérémie Beyou (Maître Coq), Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) et Alex Thomson (Hugo Boss) sont quasiment au coude à coude avec un léger avantage pour Maître Coq. Vincent Riou puis Alex Thomson, puis Jérémie Beyou furent les leaders de la course. Alex Thomson, qui avait choisi la route la plus au nord au raz de la zone interdite, a fini par reperdre toute son avance par rapport à ceux qui avaient pris la route maritime la plus centrale. Quant à Vincent Riou sur PRB, après son escale aux Açores pour avarie, il est reparti en course et pointe à la 7ème place mais avec 600 milles de retard sur le leader !

Sébastien Josse est désormais à 8 milles de Jérémie Beyou et Alex Thomson à 34 milles. Ce dernier a regagné un peu de terrain dans l’après-midi (il est à 17 noeuds quand les autres sont à 12 noeuds). L’arrivée, que l’on imaginait lundi soir, n’est désormais prévue que mardi dans la nuit ! En effet, le vent portant est en train de s’essouffler, et il aura totalement disparu lundi et mardi. C’est donc une nouvelle course, sans vent, qui va opposé les trois leaders. Bien loin de ce que les trois skippers viennent de vivre, eux qui avaient choisi la route dans la dépression…
Pour Hugo Boss, qui a pris des risques mais avait une large avance, on sait désormais pourquoi il l’a perdu en passant d’un seul coup de plus de 20 à 6 nœuds : « Je dormais quand l’alarme du pilote s’est enclenchée : il avait décroché. J’allais à 28 nœuds environ, le bateau a immédiatement viré dans un gros vrac. Il y avait 40 nœuds de vent, j’étais sous deux ris grand-voile et J3. Le bateau s’est couché, le mât était presque dans l’eau. » En cause, vraisemblablement « un dysfonctionnement du GPS qui aurait entraîné une déconnection du pilote, énonce le Britannique. Ça nous a pris sept heures d’investigation pour arriver à la conclusion. Au final, ça m’a coûté 80 à 100 milles ».
Parti par la route la plus au nord au raz de la zone interdite le Britannique a tardé à redescendre. « Je me suis retrouvé très nord hier à cause de mon problème de pilote, je n’ai pas vraiment eu le choix. Le vent est tombé juste avant que le front ne me rattrape, j’étais un peu piégé. J’aurais effectivement préféré avoir la même position que Jérémie. »

Les suiveurs sont relativement loin, plus de 400 milles, et ne devraient plus pouvoir les rejoindre. Le vent va complètement tomber d’ici Les Sables d’Olonne (4 à 10 noeuds), cela peut créer des opportunités tactiques pour un des trois leaders. Alex Thomson ne croit plus trop à la possibilité de gagner : « il faudrait que les autres cassent ou fassent une erreur pour que je puisse les dépasser, et je ne souhaite cela à personne. »
Pour PRB la partie est bien délicate ! Après douze heures de réparation à Horta avec ses équipes techniques, Vincent Riou (PRB) a quitté les Açores vers 9 heures en 7e position, avec 571 milles de retard sur la tête. Il avançait cet après-midi à des allures de 13-17 nœuds, et ce soir à 14 noeuds. Bien que son bateau PRB excelle également dans le petit temps il aura du mal à remonter.

Ci-dessous, en vidéo, le départ des Açores de Vincent Riou.
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

 

 

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