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Les Sables-d’Olonne Vendée Polynésie. Titouan Lamazou jette l’ancre et fait paraître un nouveau livre




 


Titouan Lamazou jette l’ancre et fait paraître un nouveau livre

J’avais perdu sa trace. Comment pouvait-il en être autrement?
Depuis 40 ans, il voyage à travers le monde, part, s’arrête, repart, s’installe…. Comment suivre les pas de ce voyageur infatigable….!?
Caraïbe en 1974-75, le Maroc en 1982, l’Egypte en 1996, Cuba, Grèce, Japon, Bénin, Mali, Djibouti, Polynésie.. Et combien d’autres lieux encore cet explorateur de civilisations a visité pour nous faire découvrir sa palette de couleurs et de nuances !

Découvrir ses voyages:
https://artiste.titouanlamazou.com/fr/voyages/

On a tous cru que Titouan Lamazou n’était qu’un navigateur sur les océans, de ces skippers dont le seul imaginaire est la mer. Effectuant le tour du monde, souvent en solitaire, ou solitaires dans l’âme.
Mais l’univers à découvrir est bien plus grand pour Titouan, c’est toute la planète qu’il entend explorer et, avec elle, les âmes qui la composent et la façonnent.

Son enfance l’a initié à ces périples exotiques: il naît à Casablanca (Maroc) et passe son enfance en Tunisie.

Titouan Lamazou en Tunisie en 1966-67 © Photo: Titouan Lamazou

 

Au début des années 70, il se forme au dessin avec le peintre et navigateur Yvon Le Corre, puis il suit une formation à l’Ecole des Beaux-Arts à Luminy puis à Aix.
Mais il abandonne les Beaux-Arts pour, dit-il « aller à l’école de la vie. »

« À l’aube de mes 19 ans je suis parti en bateau-stop vers les Antilles. Embarqué aux Canaries à bord d’un minuscule canot, j’ai débarqué trente-trois jours plus tard sur l’île de Sainte-Lucie. Puis j’ai caboté de bord en bord, d’une île à l’autre. Je faisais des portraits aux terrasses des cafés. Parfois, un navigateur en escale me passait commande d’une aquarelle de son bateau. »

 

Aïcha d’Iskatafen, Haut-Atlas Maroc 1982
© Photo: Titouan Lamazou

 

Après un séjour dans le Haut-Atlas marocain (1982-83) suivi de ses premières parutions, vient l’époque des courses au large à bord des Ecureuil d’Aquitaine entre 1985 et 1991.
Et quelles campagnes !
Il devient champion du monde de la Course au large après une victoire sur Captown-Sydney en 1986, une 2ème place au Boc Challenge 1986-87, une victoire sur Québec-St-Malo et 1988, sa fameuse victoire sur le 1er Vendée Globe (1989-90), et une victoire sur la Route du Rhum en 1990.

Après avoir fondé le Trophée Jules-Verne avec Florence Arthaud en 1992-93, il revient définitivement à ses amours graphiques et artistiques en 1994.
On découvre quelques années plus tard ses premières réalisations éditées au sein de différents « Carnets de Voyage ».

Il parcourt les continents comme il franchissait autrefois les océans.
Des illuminations bleutées, Titouan est passé aux nuances ocres.
Titouan Lamazou n’est rien d’autre qu’un homme de nuances, mais dans ces nuances tout est perceptible; il donne une couleur à chaque instant, à chaque tranche de vie, à chaque horizon.
Des horizons différenciés d’un pays à l’autre, aussi divers que peuvent l’être des civilisations que des siècles ont façonnées.
Peuples exilés, femmes réfugiées, enfants isolés, trouvent parfois refuge sur ses toiles (Ténèbres au paradis – 2011 – Retour à Tombouctou – 2015).

Découvrir ses oeuvres:
https://artiste.titouanlamazou.com/fr/oeuvres/.
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Depuis, plusieurs expositions ont mis en lumière l’oeuvre de Titouan Lamazou, récemment « Lieux communs sous les étoiles » à la galerie Guillaume à Paris.
On peut y voir un diaporama de ses oeuvres: https://www.galerieguillaume.com/exposition-titouan-lamazou-173.html

Il y a peu, il a aussi déclaré qu’il s’intéressait depuis quelques années « aux relations des humains avec les non-humains ». La « nature » – poissons, fruits etc… – pouvant être différenciée.

Mais les deux points essentiels aujourd’hui c’est que, d’abord, Titouan Lamazou a décidé depuis l’année dernière de s’installer définitivement en Polynésie.
Ça y est, il a jeté l’ancre. Bien sûr, de temps en temps il ne pourra résister à la tentation d’aller barouder ici ou là, mais il s’est fixé.

Escales en Polynésie par Titouan et Zoé Lamazou

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Ensuite, c’est qu’il sort le 1er octobre 2021 – après 4 années de travail – un nouvel ouvrage dans lequel il nous convie « à une odyssée à travers les archipels de la Polynésie. »
ESCALES EN POLYNESIE

Editions « Au vent des îles » (en précommande à 35€, sortie le 1er octobre 2021)
272 pages
ISBN 2367344140

Présentation éditeur
« D’île en île, Titouan Lamazou dessine une fresque vibrante, à la fois réaliste et onirique, du pays où il a choisi de poser son sac après quarante ans d’errance : la Polynésie. Dans ce coin du monde qui ressemble au paradis, il cherche un havre impossible où les êtres humains se souviendraient de leur lien essentiel au Vivant. Son trait précis, à même de capturer une âme, et sa quête de diversité révèlent toute la complexité de l’océan où il s’attarde aujourd’hui.

Sa fille, Zoé, le suit dans ce voyage. Elle fait émerger la parole de ceux et celles dont Titouan fait le portrait. Ces voix des archipels témoignent d’une très ancienne relation à la terre, à la mer et au ciel, réinventée face à une colonisation aux multiples visages.
Père et fille nous convient à une odyssée à travers les archipels de la Polynésie et leurs myriades d’îles, semées sur la houle Pacifique comme autant d’astres dans le ciel des navigateurs : Marquises, Îles du vent, Îles Sous-le-Vent, Tuamotu, Gambier et Australes. Une chatoyante mosaïque de paysages contraires et de personnages aux destins romanesques. Une traversée inspirante et salutaire aux confins d’un monde en quête de sens. »

 

https://boutique.titouanlamazou.com/fr/catalogue/

Découvrir ses livres:
https://artiste.titouanlamazou.com/fr/livres/

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 




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