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Golden Globe Race 2018 – Le cap reste fixé au 1er juillet 2018

Golden Globe Race 2018 – Le cap reste fixé au 1er juillet 2018




Ce matin, lundi 18 décembre 2017, l’organisateur de la course Don McIntyre fit le point – en compagnie de Yannick Moreau, soutien de la course au nom de l’Agglomération, et du skipper Jean-Luc Van den Heede – sur les objectifs et la rencontre avec la FF Voile.
Don McIntyre a indiqué que la discussion avec la FFVoile avait été constructive. Il a expliqué à celle-ci le contenu du règlement de course et a rappelé que cela faisait 30 ans qu’il travaillait dans l’événementiel et qu’il avait une expérience en la matière.

Il a indiqué qu’il était convaincu que la FFVoile avait conscience que le règlement de la course était sérieux. Ils ont cependant fait part de quelques points techniques.
McIntyre a précisé que si la course se faisait avec les moyens de navigation habituels en 1968, il n’en était pas de même pour la sécurité qui sera renforcée avec:
– 3 systèmes de tracking indépendants, 2 téléphone satellite iridium, 3 balises de détresse dont une personnelle, 1 radio BLU, 1 radio HF SSB, 1 radio VHF, 2 radios HH VHF, 1 radio One GMDSS VHF HH, 1 radio aviation band VHF, 1 radeau de survie Solas, 1 système de panneau solaire d’urgence.

De plus sont prévus des systèmes complémentaires de gréement, de gouvernail et une cloison étanche à l’avant et 1 cockpit complètement étanche.
McIntyre a assuré que toutes les autorités maritimes, les Cross, les sociétés de sauvetage – pour les pays couvrant la course – étaient « très satisfaits de leur règlement de course. »
McIntyre précisa qu’il n’avait jamais fait de compromis sur la sécurité.

Tracking
Les bateaux pourront être tracés par les organisateurs mais les skippers ne pourront connaître la position des autres.

Non inscrite au calendrier
Quelle que soit la position de la FFVoile qui sera annoncée en janvier, il est déjà actée que la GGR ne sera pas inscrite au calendrier officiel de la fédération puisque, comme l’a précisé encore ce matin Jean-Luc Van den Heede, les règles relatives aux régates ne seront pas suivies, par contre le seront celles relatives à l’évitement des collisions grâce à un radar.
Les organisateurs ont annoncé que la FFVoile ne ferait rien pour empêcher cette aventure d’être vécue, considérant que les marins qui s’y préparent « marchent sur les traces de l’Histoire. »
Lorsque McIntyre tenta de faire partir la course d’Angleterre, il eut non seulement un désintérêt de la population, l’absence de soutiens des sponsors (alors que l’organisation coûte 400.000 £) mais il semble que la fédération anglaise ne souhaitait pas, elle aussi, inscrire la compétition officiellement.

Yannick Moreau, président de l’Agglomération des Sables d’Olonne, indiqua que si tout le monde avait compris que la GGR ne serait pas au calendrier, il fallait cependant que tout le monde soit convaincu qu’elle partirait bien le 1er juillet 2018.
Peu importe qu’elle soit finalement homologuée, l’important étant que l’épopée ait lieu.
Pour Jean-Luc Van den Heede, course ou pas course, le mot race peut être utilisé et il ne voit pas des skippers rester derrière les autres sans chercher à les doubler….

Ouverture lors du départ
Le Suhaili (bateau de Sir Robin) et le Joshua ouvriront le départ comme deux lièvres pour tous les bateaux participants qui les suivront. Cela devrait faire une très belle image télévisée lors du départ.

Globalement, d’après la communication tenue ce matin, on peut dire que les organisateurs de la GGR sont très sereins et que tant l’organisation, que les skippers seront prêts pour le 1er juillet 2018 pour une course ou une aventure balisée en matière de sécurité.
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais




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