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Golden Globe Race 2018 aux Sables d’Olonne: c’est signé !

Golden Globe Race 2018 aux Sables d’Olonne: c’est signé !




Don McIntyre, le fondateur et organisateur, et Yannick Moreau, président de l’Agglomération des Sables d’Olonne, viennent de signer, en ce mercredi 4 octobre 2017, leur accord de partenariat. Don a indiqué qu’il était très enthousiaste et qu’il se sentait en bonne compagnie, la magie des navigateurs en Vendée ayant opéré. Il a rappelé l’historique de la course avec Sir Robin et Moitessier, lorsqu’ils avaient été neuf au départ en 1968 et qu’un seul était arrivé à bon port, Robin.
L’idée, a-t-il dit, est de retrouver l’esprit d’il y a 50 ans, lorsqu’un marin, sans technologies, se retrouvait seul face à la mer.
A Falmouth, avant la course, auront lieu des commémorations et des parades, à partir du 14 juin 2017, le 14 juin étant la date du départ de 1968.
Don McIntyre s’est également félicité que Sir Robin – le vainqueur de 1968 – soutienne cette nouvelle aventure et ait également décidé de participer à la parade à Falmouth.

Jean-Luc Van Den Heede donna des explications – au tableau… – sur le parcours qui sera emprunté par les navigateurs, avec force détails sur la réglementation concernant la radio, les messages en YB3, le tracking des positionnements et les 4 points de passage durant lesquels seront débarqués photos et vidéos.
Puis Don McIntyre montra, avec l’appui du Guide la Course, que toutes les dispositions avaient été prises en matière de sécurité, entre la planification et l’exécution, et que ce Guide était le fruit de l’epérience et de l’anayse de 30 ans de courses sur petits bateaux. Et avait comme objectif de minimiser l’ensemble des risques.
Pour convaincre son auditoire, il indiqua que 12 navigateurs n’avaient pas été pris ou n’avaient pu s’inscrire soit pour des raisons financières, soit par manque d’expérience.
« Les marins qui partiront seront vraiment les meilleurs et répondront tous aux critères prévus dans le Guide de la Course » a-t-il souligné.
Il a ajouté qu’il avait suivi de nombreux marins ayant fait des courses en solitaire et qu’il reste convaincu que les problèmes de sécurité ne sont pas liés à la taille des bateaux. Il a conclu ce chapitre important sur la sécurité en indiquant que le Guide-Règlement de la Course répondait aux standards mondiaux.
Jean-Luc Van den Heede, citant en exemple son cas lorsqu’il avait démâté au Sud de l’Australie sur un grand bateau – Don était alors venu l’accueillir à l’arrivée avec son brise glace – confirma que, bien plus que la taille des bateaux, « ce sont les infortunes de mer qui posent des problèmes de sécurité. »
Antoine Cousot, un autre Français participant à la course, déclara que « le Tour du monde, c’est obsédant. » Comme pour expliquer sa participation. « Je suis marié mais ma femme a dit oui » précise-t-il en riant… Mais on se prépare très sérieusement. « C’est une belle aventure à vivre » conclut-il.
Jean-Luc Van Den Heede rappelle que c’est grâce à un ami qui lui avait envoyé l’info qu’il a appris l’existence de ce projet de course. C’était vraiment pour lui! Refaire la course dans des conditions rêvées, comme quand il avait 23 ans. « Je me suis dit qu’il fallait que j’y aille et comme j’étais vraiment motivé je n’ai pas eu d’opposition… »  Lionel Régnier – qui envisageait de faire la course mais a abandonné – l’aidera dans sa préparation.
« J’espère être prêt pour le départ, mais aussi pour l’arrivée » conclut en riant VDH.

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Yannick Moreau, le président de l’Agglomération, indiqua que cette course du Golden Globe Race de 1968 était dans la mémoire de tous les marins, avec l’histoire de Moitessier qui fit demi-tour et continua sans escales vers les îles et envoya un message vers un cargo dont voici la teneur: « Je continue sans escale vers les îles du Pacifique, parce que je suis heureux en mer, et peut-être aussi pour sauver mon âme. »
Yannick Moreau souligna que cette course et les aventures de ces marins avaient fait naître des générations d’aventuriers. « Cette course est une course mythique, ultime, et le Vendée Globe est né à la suite de cette idée fantastique » ajouta-t-il. Puis il poursuivit en indiquant que Les Sables d’Olonne serait, « avec cette course en plus du Vendée Globe, considérée comme le centre de la course internationale au large. »
La volonté est aussi de promouvoir l’identité des Sables d’Olonne et de son Agglomération et de mettre en valeur ce territoire.

 

Antoine Cousot, Yannick Moreau, Don McIntyre et Jean-Luc Van Den Heede

 

Nous ne sommes pas organisateur a précisé Yannick Moreau mais partenaire pour le départ et pour l’arrivée. « On va fédérer pour en faire un bel événement autour des Sables d’Olonne, de Port Olona, du département, et d’autres partenaires vont nous rejoindre pour faire rayonner la Vendée. Une manière de célébrer l’aventure maritime avec un grand A. L’idée est de partager, d’en faire une fête populaire et gratuite. »
Parmi toutes les questions, celle qui attendait Don McIntyre était de savoir pourquoi le départ ne se faisait plus de Plymouth, comme prévu, mais des Sables d’Olonne.
Après deux années de discussions avec Plymouth, il est apparu que le soutien sur le plan financier ne serait jamais important, que l’enthousiasme n’était pas vraiment présent, et qu’il y avait des problèmes économiques, le Brexit n’y étant peut-être pas totalement étranger. Progressivement, Don s’est dit que l’enthousiasme serait peut-être bien plus important ailleurs et l’accueil de l’Agglo des Sables d’Olonne fit le reste.
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

 

 




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