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Frayeurs nocturnes au Grand Hunier à La Chaume

Pendant que la sénatrice de Vendée, Annick Billon, converse sur le Remblai avec 7 à 8 militaires et les remercie de leur action dans la défense de la population***, 6 camions de Pompiers, 1 camion grue, 3 camionnettes – tous gyrophares allumés – ainsi que plusieurs voitures de police se pressent devant l’immeuble Le Grand Hunier à La Chaume. L’alerte semble grave même si aucune voiture du Samu n’est présente.

C’est déjà une femme d’un certain âge. Elle est debout devant l’immeuble et serre autour de son cou le col de son petit pull blanc ; il fait bon, mais l’alerte dure depuis plus d’une heure et une petite brise commence à se faire sentir. Elle ne semble pas désemparée et raconte son aventure.
Elle a senti une odeur de brûlé et a ouvert la porte de son appartement du 6ème étage de l’immeuble Le Grand Hunier situé au bout du quai de La Chaume ; des volutes de fumée commencent à se montrer. Sans attendre, elle prévient les Pompiers qui lui demandent, après des explications détaillées, de retourner voir sur le palier quelle est l’évolution.
Ça s’aggrave et la sirène du détecteur de fumée retentit désormais!
Alors elle dévale les escaliers et sonne à toutes les portes. Prise de panique ??  Pas du tout, ce sont les Pompiers qui lui ont demandé de sonner à tous les étages pour que les gens en ouvrant se rendent compte de la fumée et se sauvent pour se mettre en sécurité. En attendant leur arrivée.

Le Reporter sablais : Ça vous a rappelé votre enfance quand vous tiriez sur les sonnettes et que vous partiez en courant ?
Elle éclate de rire ainsi que son entourage, regroupé devant l’immeuble, avant d’aller se mettre à l’abri dans le hall d’un immeuble mitoyen à l’invitation des Pompiers.
Avant de partir, elle me confie : « Les Pompiers ont fait tous les étages pour voir s’il ne restait pas des gens bloqués dans l’immeuble. Pourvu qu’ils n’aient pas défoncé toutes les portes! …. Je suis sortie en refermant la porte de mon appartement, j’espère qu’ils ne l’ont pas cassé. »
(suite sous les photos et vidéo en bas de page)

Cliquez sur les photos pour agrandir

 

 

Un compteur électrique qui se consumait
Les Pompiers sont montés par l’échelle-grue jusqu’au plus haut de l’immeuble et ont commencé leurs investigations. L’origine de la fumée et donc du sinistre provient d’un compteur qui se consumait et qui libérait ainsi une forte fumée.
Le fait que l’incident se soit passé en soirée – vers 22h – et non en pleine nuit, ainsi que la présence du détecteur de fumée ont permis de limiter les risques.
Les Pompiers ont poursuivi leur travail, vérifiant tous les appartements, en passant par les escaliers sans doute noyés de fumée.
Nul doute qu’ils vérifieront que ce compteur était bien le seul point de départ de la fumée.
Sur la petite jetée, de l’autre côté du chenal, ils sont nombreux à s’être assis sur le muret et à contempler la scène. Ils sont dans l’inconnu, aucune information n’ayant filtré jusque là-bas. Ils se demandent bien ce qu’il se passe en voyant des faisceaux braqués par les Pompiers sur certains appartements….
Dans quelques heures, la raison de ce regroupement imposant de pompiers commencera à se propager : une petite frayeur nocturne à La Chaume en ce mercredi 24 août 2016, en raison d’un compteur qui se consumait.
Frayeur, mais plus de peur que de mal, aucune personne n’ayant souffert des émanations (à minuit 30).
(vidéo ci-dessous)
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

*** Annick Billon : « Hier soir en compagnie du Préfet, du commissaire, du commandant, nous avons sillonné le remblai, le port. C’était important d’aller à la rencontre des forces qui se donnent sans compter depuis de nombreux mois.
Inquiets lorsque nous avons vu au loin les gyrophares à La Chaume, le sous-préfet a été rapidement informé de ce qui se passait.
Les militaires étaient satisfaits, je crois, de l’attention portée à leur engagement. C’est une chose de voter l’Etat d’urgence, c’est autre chose de se rendre compte sur site des efforts demandés à nos forces de sécurité, et notamment aux militaires. »
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