*NEWS

Château d’Olonne – Joël Mercier retrouve sa majorité




Lors de l’avant-dernier Conseil municipal du 27 février 2017, la création d’un neuvième poste d’adjoint – chargé également de la fusion au sein du Comité de pilotage de la création de la Commune nouvelle – avait suscité de vifs débats. Annick Billon, 3ème adjointe à l’Urbanisme, était candidate à la fonction de chargée de la fusion au sein du Comité de pilotage. Le Maire, Joël Mercier, ne le voyait pas ainsi.

 

Et il souhaitait faire élire Raymond Gazull, à la fois comme 9ème adjoint et comme chargé de la fusion au Comité de Pilotage. Problème: la majorité municipale est coupée en deux! Sur les 33 membres du Conseil municipal, 14 suivent le Maire, 11 font partie de la majorité mais prennent parfois leurs distances sur certains points à l’ordre du jour, 5 sont d’ans l’opposition de droite, et 3 dans l’opposition de gauche.
L’ordre du jour du Conseil municipal du 27 février 2017 prévoyait en ses points 12, 13 et 14, la création d’un nouveau poste d’adjoint pour ce chargé de la fusion et son insertion dans le tableau des indemnités des élus. Mais, tant lors de la réunion préalable au Conseil municipal que lors d’une exceptionnelle interruption de séance, aucune majorité n’a pu être recueillie par le maire Joël Mercier, les frondeurs menés par Annick Billon ne le suivant pas sur ces délibérations.
Le maire Joël Mercier préféra alors retirer les trois points de l’ordre du jour.
Forcément, une négociation devait avoir lieu entre les deux composantes de la majorité. Lors du conseil municipal du lundi 27 mars 2017, les points qui avaient été retirés le 27 février 2017 furent remis à l’ordre du jour.

Comité de Pilotage pour la fusion
Les modifications opérées furent les suivantes: Annick Billon fut inclue au groupe de 4 personnes du Château d’Olonne devant intégrer le Comité de Pilotage en charge de la fusion pour la Commune nouvelle. En font donc désormais partie Joël Mercier, Annick Billon, Isabelle Doat et Raymond Bazull. Annick Billon remplaça donc l’un des élus qui avait été préalablement prévu dans ce groupe.

Création d’un neuvième poste d’adjoint au Maire
Puis la discussion porta sur le point 18 de l’ordre du jour, la création d’un neuvième poste d’adjoint au Maire. Comme Laurent Akriche le pense, Jean-Pierre Chapalain – également opposant – estime qu’il n’y a nul besoin d’un poste de 9ème adjoint alors que le poste de chargé de la fusion peut être choisi par exemple parmi les adjoints actuels. Jean-Pierre Chapalain estime d’ailleurs que Jean-Pierre Boileau, Vice-Président de la Commission en charge des Finances, ou Chantal Mérel, Vice-Présidente de la Commission en charge des Ressources humaines pourraient très bien occuper le poste. Alors que la future Ville nouvelle des Sables d’Olonne devrait permettre de commencer à faire des économies pur soulager les concitoyens, il ne comprend pas du tout l’accroissement des charges proposé par le maire avec la création d’un 9ème poste d’adjoint. « Nous ne souscrivons pas à cette politique de dépenses » précisa-t-il.
La délibération n°18 est votée avec 7 votes Contre.

Nomination d’un élu au poste de 9ème adjoint au Maire
Le Maire, Joël Mercier, proposa Raymond Gazull à la fois comme 9ème adjoint et membre du Comité de pilotage pour la fusion. Jean-Pierre Chapalain indiqua alors, qu’après concertation, il proposait la candidature de Gérard Mainguenaud au poste de 9ème adjoint, celui-ci déclarant qu’il accepterait cette mission à la condition qu’elle soit bénévole.
Le Maire Joël Mercier déclara être étonné de cette candidature alors que la création du poste (NDLR: avec les missions assignées et liées à la fusion) a été validé au point 18. Gérard Mainguenaud précisa que jusqu’à présent il était « figurant » et qu’en cas d’élection il deviendrait « acteur. »
Délibération n°19: 32 bulletins: 25 Pour Raymond Gazull, 5 pour Gérard Mainguenaud, 2 votes blancs.
On peut donc supposer que, après la négociation réalisée entre les deux courants de la majorité, l’ensemble de celle-ci a voté pour l’élection de Raymond Gazull. L’opposition de droite, malgré sa proposition de mandat bénévole, n’a pas réussi à faire balancer les frondeurs dans son camp.
Raymond Gazull remercia pour la confiance que lui accordait le Conseil municipal. Il ajouta qu’il avait perdu sa délégation au Tourisme puisque c’était désormais Les Sables d’Olonne Agglomération qui avait en charge le Tourisme (NDLR: en raison de la loi NoTRE). Il précisa que depuis un mois il était Conseiller à la sécurité civile. Désormais membre du groupe de quatre personnes membres du Comité de Pilotage à la fusion, il remercia Jean-Pierre Boileau de lui avoir laissé la place au sein de ce groupe.
Au point n°20, il fut précisé par le Maire Joël Mercier que les indemnités d’adjoint de Raymond Gazull seraient de 1103,14€ et que celles de conseiller délégué qu’il touchait précédemment, soit 341,78€ seraient annulées.

Joël Mercier indiqua que concernant les commissions abordant les thématiques, des postes pour les minorités au Conseil municipal seraient prévus. Il attendait de ce nouvel adjoint, Raymond Gazull, un travail important, dit le maire, et c’est pourquoi étaient prévues des indemnités.
Annick Billon remercia le maire de l’avoir intégrée au groupe du Comité de pilotage sur la fusion.

Budget réalisé en 2016 (points 1 à 3 du Conseil municipal)
On notera que pour la section Investissement 2016, les dépenses ont été de 7.275.341 € et les recettes de 8.306.801€
Pour la section Fonctionnement 2016, les dépenses ont été de 11.547.980€ et les recettes de 14.749.894€
Les restes à réaliser étaient de 1.572.652 € pour les dépenses et de 235.051€ pour les recettes
Le résultat final de l’exercice 2016 s’établit donc à 969.730 €

La reprise de l’ensemble des données serait sans doute trop indigeste pour nos lecteurs. Nous reviendrons au fil de l’année sur certains points budgétaires en les développant de manière individuelle.
D’une manière générale, on peut relever que certains membres de l’opposition estiment que les marges de manoeuvre financières sont largement suffisantes pour accélérer les investissements, notamment en matière de logements, d’autant plus que les mises en chantier sont toujours très longues. Les ratios d’endettement le permettent estiment-ils. Ils ajoutent, de plus, que les réalisations sont toujours nettement inférieures aux dépenses mentionnées dans le budget prévisionnel.
Deux courants s’affrontent donc, ceux qui souhaitent privilégier l’autofinancement et limiter l’endettement, et ceux qui souhaitent privilégier un investissement dynamique en utilisant toutes les possibilités – tout en restant dans des ratios raisonnables – au motif que ces investissements sont nécessaires pour faciliter le logement des jeunes primo-accédants et qu’une vision à long terme est impérative.
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
lereportersablasi@gmail.com






Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page