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A l’UDI-UC de Vendée, la présidente Annick Billon met le cap sur François Fillon

A la veille du départ du Vendée Globe, le samedi 5 novembre 2016, Annick Billon, sénatrice et présidente de l’UDI-UC de Vendée, a déclaré avoir fait son choix pour les Primaires Droite-Centre. Les sénateurs du groupe UDI-UC étaient venus aux Sables d’Olonne pour assister au départ de la plus belle course au large du monde. L’occasion d’expliciter certains choix.

Il est vrai qu’en Vendée, on semble être pour la diversité des prises de position ; Alain Leboeuf, député, et Didier Mandelli, sénateur, sont pour François Fillon ; Yannick Moreau, député, est pour Nicolas Sarkozy ; Bruno Retailleau, sénateur et Président de la Région des Pays de Loire est pour François Fillon ; Luc Bouard, maire de La Roche-sur-Yon est pour Bruno Le Maire etc…
Quant à Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, il soutient Alain Juppé, comme Louis Guédon, l’ancien maire des Sables d’Olonne, qui a pourtant toujours avancé son amitié et sa proximité avec Nicolas Sarkozy.
Comme on le sait déjà, l’UDI avance donc en rangs dispersés. Rien de mal à cela, chacun selon son âme et conscience faisant donc ses choix lors de ces Primaires, parfois selon des convictions, d’autres fois en raison d’alliances passées ou d’intérêts en commun selon les départements.
Annick Billon tente de faire un parallèle entre le Vendée Globe et ses skippers, et la politique et ses politiciens : « Le Vendée Globe, c’est humain, universel, très fort en émotion ! Comme en politique locale, on a besoin de personnes qui s’engagent qui vont au bout d’eux-mêmes et de leurs convictions. On sait qu’on va avoir des difficultés mais on y va car les convictions sont plus fortes que le doute. »

Et elle déclare avoir choisi François Fillon, rejoignant ainsi d’autres sénateurs comme Bruno Retailleau ou Didier Mandelli, car elle considère qu’il a la stature, de l’expérience et a été Premier ministre. Au surplus, il a été Président de la région des Pays de la Loire. Elle estime par ailleurs que s’il était Président de la République, il aurait les qualités qu’elle attend d’un Président : indiquer un cap et fixer des objectifs, et bien sûr être à la hauteur de la fonction.
Comme pour excuser ces prises de position diverses, elle déclare :
« Si l’UDI avait eu un candidat (officiel), je l’aurai soutenu ! Ce n’est pas le cas, j’ai donc privilégié l’engagement collectif des sénatoriales au service de la Vendée. »
Et même si le Président de l’UDI et 600 cadres de cet UDI soutiennent Alain Juppé, elle considère que 
« Ce n’est pas un problème car nos différences nous enrichissent et l’UDI nous rassemble ! »
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

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